Dans une note dinformation signée par Brett A. Richards, président et directeur de Banro corporation et dont ACTUALITE.CD détient une copie, cette mesure de suspension dactivités met également fin aux contrats de travail de tous les employés conformément à larticle 57 point 8 du Code du travail congolais. Il sagit dau moins 800 travailleurs.
Le groupe dit avoir informé les autorités congolaises de nombreuses difficultés sécuritaires sur le site minier de Namoya, notamment des attaques et des enlèvements de la part de groupes armés.
Le 26 juillet 2019 quatre agents de Namoya Mining SA dont un Sud-Africain et un Zimbabwéen ont été kidnappés par les miliciens Maï Maï Malaïka, très actifs dans le sud de la province du Maniema. Il a fallu la signature dun Protocole daccord entre Banro corporation et le chef rebelle Sheikh Hassan Huzaifa Mitende pour obtenir la libération de 4 agents kidnappés.
Banro regrette également la volonté affichée de cette milice de reprendre le contrôle des mines de Namoya Mining SA. Selon la société, la sécurité de ses employés est compromise et elle craint de nouveaux kidnappings et des assassinats comme cela sétait déjà produit par le passé.
Banro est une société aurifère canadienne, qui exploite des mines en République démocratique du Congo. Le groupe dispose des mines dans les provinces du Sud-Kivu et du Maniema dans lest de la République Démocratique du Congo.
Chadrack Londe