Le contrat entre la Société Congolaise des Transports et des Ports (SCTP) et le Groupe français Bolloré a pris fin depuis le 25 juin 2018. Le Directeur général de la SCPT, Daniel Mukoko Samba la dit à DESKECO.COM. Il a affirmé que cette fin de collaboration permettra de récupérer plus de 2,2 millions USD consacrés à la manutention de différents containers dans le port de Matadi.
Mukoko Samba affirme que la SCPT a acquis neuf autogrues qui lui permettent actuellement davoir une autonomie sur le chargement des containers dans les véhicules.
Aujourdhui nous pouvons dire quaprès plusieurs années nous avons enfin une capacité interne de manutention. Une autogrue coûte plus au moins 600 milles USD. Et grâce à l'acquisition de ces engins la SCTP va conserver plus au moins 200 milles USD le mois, le montant que nous étions contraints de payer au groupe Bolloré, a indiqué le DG de la SCTP.
Mais malgré cela, Mukoko affirme que dautres défis restent encore pour booster les activités dans le port de Matadi
On fait la manutention dans le navire et à terre. Aujourdhui nous avons des difficultés avec nos grues de quais qui datent des années 40 ou 50. Nous faisons recours aux grues des navires pour le déchargement des marchandises. Cest le problème qui nous reste. Le deuxième problème est davoir un terminal de bonne qualité avec très peu de nid de poule. Nous devons aussi avoir un système de gestion informatisé du parc à containers pour permettre de les gérer facilement et cela va permettre de gagner du temps aux armateurs et aux clients. Nous avons aussi des problèmes sur les voies de sortie. Pour le moment nous avons une seule voie de sortie et nous travaillons pour avoir une deuxième voie de sortie. Dans lensemble nous travaillons pour relever tous ces défis, a-t-il ajouté.
Le samedi 30 juin dernier, la SCTP a réceptionné deux locomotives et 50 wagons. Selon les responsables de cette société, lacquisition de ces engins entre dans un vaste programme de relance de la voie ferrée entre Kinshasa et Matadi. Ceci grâce entre autres au contrat de partenariat signé avec la Société sud-africaine Africain Rolling Stock Solution (ARSS) estimé à plus de 21 millions USD
Willy Akonda Lomanga/ Desk Eco