Kibali Mininig, coentreprise entre Randgold (45%), Angold Ashanti (45%) et SOKIMO (10%), espère que le gouvernement congolais fera marche arrière au sujet du nouveau code minier.
« Linvestissement à Kibali a été motivé par la disposition relative à la stabilité du code minier de 2012 qui à notre avis, prend effet à partir de la récente promulgation du code de 2018. Nous espérons que nous parviendrons à un consens sur cette question avec le gouvernement, ce qui, selon nous, est essentiel pour les investissements futurs dans le pays », a dit le Mark Bristow, Président du comité dadministration de Kibali Mining, au cours dune conférence de presse organisée à Kinshasa le 23 avril 2018.
Miniers et gouvernement congolais ne sentendent pas sur certains dispositifs du code minier notamment pour ce qui est de la clause de la stabilité réduite à une durée de 5 ans.
Les représentants du G7 minier ont fait des propositions au gouvernement quils considèrent comme étant un mécanisme plus efficace que limpôt spécial sur les profits excédentaires introduit dans le nouveau Code. Ils proposent notamment dintroduire un taux de redevance minière par pallier au prix des principaux produits miniers marchands, et qui aux cours actuels, donnerait immédiatement au Gouvernement une plus grande part des revenus que celle prévue dans le nouveau Code. Cette proposition traite également des accords de stabilité, des garanties dÉtat et des conventions minières.
Malgré ce contexte, Kibali Mining, pour sa part, dit être déterminé à faire progresser le développement de la RDC en général notamment dans lemploi et la formation des populations locales. La société révèle également 90% de ses employés sont des ressortissants congolais et que sa mine a dépensé près de 50 millions de dollars américains auprès des prestataires locaux. Au cours de la durée totale du projet, cela représente un montant global de 1, 6 milliards de dollars.
Kibali détient 10 permis couvrant une superficie denviron 1 836km2 dans les mines dor de Kilo Moto, à 560 de Kisangani (Tshopo).