La connaissance du potentiel minier de la République démocratique du Congo est dà peine 29% en 2018. Pour lexercice 2019, le gouvernement sest engagé à mettre en uvre une stratégie « pour améliorer la gouvernance du secteur minier, mettre en évidence ses potentialités (par des études géologiques) et attirer de nouveaux capitaux pour accroître la production, la diversifier et élargir la chaîne de création des valeurs ».
Le ministère des mines, selon ses engagements contenus dans le rapport annuel de performance pour lexercice 2019, ambitionne de porter le taux de connaissance du potentiel minier de 29% actuellement à 32% en 2019 avant de cibler 35% et 37 % respectivement en 2020 et 2021.
En ce qui concerne le taux du potentiel géologique, le ministère des mines compte le porter de 35% actuellement à 37% en 2019 avant de cibler 40 et 42 % respectivement en 2020 et 2021.
Quant au taux de couverture de la cartographie minière du territoire congolais, le ministère des mines sengage à le porter de 15% actuellement à 18% en 2019 et 20% et 22% respectivement en 2020 et 2021.
« Il devrait résulter de cette stratégie un accroissement de la richesse nationale, du nombre demplois décents et des rentrées fiscales. Une condition nécessaire pour la réussite de cette stratégie et la résorption du déficit infrastructurel et énergétique ainsi que laccès aux innovations », indique le gouvernement dans son projet annuel de performance pour lexercice 2019.
Pour réaliser sa mission et répondre aux réformes économiques engagées par le gouvernement depuis plusieurs années, le ministère des mines sest proposé un plan stratégique reposant sur les orientations ci-après : « Renforcement des capacités institutionnelles ; Intensification des recherches géologiques et minières ; Développement dune industrie minière compétitive pour un développement durable et création demplois ; Promotion de limage de la RDC en tant que lieu propice aux investissements miniers ; Soutien à lindustrie minière et environnement ».
Le ministère des Mines, pour développer un secteur minier compétitif et durable, sinvestit à améliorer la connaissance du sol et du sous-sol congolais à travers ces trois indicateurs: le taux de connaissance du potentiel minier, le taux de connaissance du potentiel géologique, le taux de couverture de la cartographie minière du territoire Congolais.
Premier producteur du cuivre en Afrique et premier exportateur du cobalt dans le monde, le Congo Kinshasa est un scandale géologique mais dont le pays ne dispose jusque-là que de très peu dinformations sur ses potentialités réelles par manques détudes géologiques et minières.
Amédée MK