La BCC met en garde la population contre les épargnes à gains excessifs appelés “Crypto monnaie”

PAR Deskeco - 13 nov 2018 17:10, Dans Actualités

La Banque Centrale du Congo (BCC) demande à la population congolaise de ne pas se fier aux crédits dénommés “crypto monnaie” octroyés avec des taux d'intérêt  excessifs. Dans un communiqué du 9 novembre 2018, la BCC affirme que ces structures ne sont reconnues officiellement que par elle et se décline de toute responsabilité en cas de perte subit par la population.

Selon le communiqué de la BCC, le déroulement de ces crédits se fait au travers d’une prétendue “crypto monnaie” sous forme de la collecte illégale de l’épargne du public par des structures non agréées par elle dénommées notamment World Cryptocurrency, Exchange Incorporated, Standard Capital et Rathe Investissement Group.

La BCC indique qu’au terme de l’article 19 de la loi 003/2002 du 02 février 2002 relative à l’activité et au contrôle des établissements du crédit, seuls les établissements de crédit ou les institutions de micro-finances, agréés par elle et figurant sur la liste publiée, ont habilité de collecter l’épargne du public.

Pour l’autorité de Régulation et de contrôle du secteur financier, la circulation de la crypto monnaie n’est pas encore reconnue en RDC.

La BCC invite la population congolaise à se remémorer des graves crises qui ont émaillé les opérations de “Pyramides financières” , basées sur la promesse de rémunération d’un taux d'intérêt créditeur excessif, en l'occurrence “ Bindo promotion “ “ panier de la ménagère”, “ Nguma” et “ Dutch International” des années 1990.

L’autorité de Régulation et de contrôle du secteur financier demande au public de ne pas s’adresser à ces personnes ou à ces structures non agréées et décline toute responsabilité pour tout désagrément,  que subirait la population à la recherche du gain facile.

Tout en invitant  les promoteurs desdits opérations à mettre fin à leurs opérations, la BCC leur demande également de procéder , sans délai , au remboursement des dépôts collectés.

Willy Akonda Lomanga / Desk eco

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