Le gouverneur de la Banque centrale du Congo (BCC), Deogratias Mutombo a lancé le jeudi 12 avril dernier la campagne de vulgarisation de la loi relative au Crédit-bail et les modalités de son application. Il affirme que cette loi importante doit permettre aux PME et PMI de se doter des équipements à crédit pour booster leurs productions.
Selon Deogratias Mutombo, les banques commerciales doivent saisir cette opportunité pour multiplier leurs gammes de produit sur loctroie de crédit afin de permettre aux Petites et moyennes entreprises ou industries d'être compétitives sur le marché. Il a invité les Banques commerciales, les institutions de micro-finances ou encore les nouvelles sociétés de crédit-bail agréées par la BCC, à faciliter les transactions entre les fournisseurs déquipements et les entreprises clientes.
Le crédit-bail, selon la loi numéro 15/ 003 du 12 février 2015, est une offre de location déquipements dans une période définie ayant pour option, le retour ou non déquipements au propriétaire.
La loi parle du crédit-bail opérationnel lorsque le bénéficiaire retourne les équipements après utilisation moyennant des frais mensuels. Lentretien et la maintenance sont assurés par le bailleur.
Le crédit-bail financier par contre permet au locataire dacheter les équipements à la fin du contrat. Ce dernier est appelé à assurer lentretien et la maintenance de loutil de travail en location.
Cette loi prévoit également que le locataire puisse commencer rapidement lutilisation déquipements moyennant 15 % dachat.
La loi sur le crédit-bail doit permettre aux PME et PMI de se doter des équipements nécessaires pour leur fonctionnement sans avoir nécessairement de largent pour les acheter. La Banque Centrale a également publié linstruction numéro 35 comme mesures daccompagnement de cette loi.
Les grandes entreprises recourent également au crédit-bail pour leur fonctionnement.
En février dernier, le DG de PERENCO REP, Andrien Broche avait affirmé que son entreprise a loué la plate forme Nuada à plus de 70 millions de dollars américains pour produire plus de 2 millions de baril supplémentaires en 2018.
Willy Akonda Lomanga/ desk Eco