Les investisseurs éprouvent dimportantes difficultés à lancer les affaires en RDC par rapport à ses pays voisins et dautres pays africains, a constaté la majorité des intervenants à latelier « Embauche/Licenciement : Comment faire le bon choix ? » organisé lors de la première journée de la cinquième semaine française de Kinshasa.
Pour Ludovic Houssard, Directeur Général de SERVTEC, il y a une dégradation de compétences professionnelles remarquables depuis les 25 dernières années en RDC. Cela sobserve particulièrement, selon lui, dans ladministration publique et les régies financières. Il note toutefois une prise de conscience du pouvoir public à travers des initiatives comme lINPP.
« Le manque de compétence dans plusieurs domaines, cest la toute première difficulté que rencontrent les investisseurs qui viennent investir en RDC. Ce qui les obligent à chercher en dehors du pays et ramener les compétences demandées un coût supplémentaire. Lautre difficulté, cest le vieillissement de compétences qui existaient déjà sur dans ladministration. Actuellement, le gouvernement fournit les efforts avec lINPP, qui se bat pour fournir de bonnes compétences notamment dans le domaine technique », a-t-il dit.
Olivier BATEBISANI, Gérant de lagence International People Solution (IPS) estime de son côté que lautre risque que courent les investisseurs, entrepreneurs et surtout employés en RDC cest la résiliation abusive des contrats. Se basant sur larticle 61 bis du nouveau code du travail en RDC, il plaide pour un règlement à lamiable de toute forme de litige.
La semaine française de Kinshasa est organisée par Chambre de Commerce dIndustrie Franco-Congolaise (CCIFC) en partenariat avec lambassade de France en RDC et le Conseil du Commerce Extérieur de la France. La 5ème édition de cette semaine française se passe du 13ème au 16 juillet 2018 à Kinshasa.
Auguy Mudiayi