Le gouvernement de la RDC sollicite un financement auprès de la Banque africaine de développement (BAD) pour relancer les activités du parc agro industriel de Bukanga Lonzo (Kwango).
Depuis le départ de lentreprise sud-africaine Aficom Commodities Ltd qui assurait les travaux dans ce parc, la production a baissé. Les employés ont également quitté le site faute des moyens financiers pour leur prise en charge.
La BAD avait déjà financé l'étude d'impact environnemental et social (EIES) dans le parc de Bukanga Lonzo. Cette étude a été réalisée par deux consultants congolais, un agro-économiste et un environnementaliste.
Pour se rassurer de lefficacité de l'étude menée par ces consultants, la BAD avait encore envoyée quatre consultants-experts sur terrain: un chargé d'étude de la route et du champ, de l'électricité dans le secteur, de l'eau et un autre pour le volet institutionnel.
Après ces études, la BAD pourra prononcer sur la demande du gouvernement congolais.
Le chargé de passation des marchés publics au secrétariat général de l'agriculture, pêche et élevage, Floribert Lakuma, a déclaré à DESK ECO.COM ce qui suit:
La BAD mène également une étude de faisabilité pour le développement des parcs de Ngandajika, de Kanyama-kasese, de Mweka. Elle a aussi financé le projet d'entrepreneuriat des jeunes dans l'agriculture et l'agro business. Ce projet devra permettre à environ 6000 jeunes universitaires âgés de 25 à 35 ans dêtre formés. Ensuite, la BAD leur donnera un financement pour devenir entrepreneurs. Tout ceci dans but de résorber le chômage et de créer des emplois.
Dix sept cabinets ont manifesté lintérêt auprès de la BAD pour réaliser le projet d'étude du parc. Six ont été présélectionnés et seulement 4 ont envoyé leurs propositions techniques et financières à la BAD. Un seul sera choisi.
Cest depuis 2014 que le gouvernement congolais avait signé un contrat avec la Société sud-africaine Aficom Commodities Ltd pour la gestion quotidienne du parc agro industriel de Bukanga Lonzo. Ce contrat se chiffre à 150 millions de dollars américains, daprès les documents publiés en décembre 2017 par la Ligue Congolaise de Lutte Contre la Corruption (LICOCO).
Cynthia Basele/stagiaire UPN