António Guterres, Secrétaire général de lONU, a affirmé que la MONUSCO navait toujours pas de demande dappui au sujet de la machine à voter.
« Il convient de noter quau moment de létablissement du présent exposé, la MONUSCO navait pas reçu de demande officielle de soutien concernant linstallation des machines à voter de la part de la Commission électorale nationale indépendante », le Secrétaire Général de lONU dans sa lettre datée du 1er mai 2018 sur la situation politique en RDC, adressée à la Présidente du Conseil de sécurité.
Pour lui, larrivée tardive du matériel électoral peut avoir une incidence sur le cout de la mission onusienne.
« Daprès le calendrier électoral de la Commission, lachat des machines à voter et du matériel électoral aurait dû être achevé le 16 avril 2018. Toutefois, la Mission attendait toujours des éclaircissements sur la procédure dachat. Larrivée tardive du matériel électoral réduira le délai de distribution et contraindra la MONUSCO à modifier ses préparatifs logistiques, ce qui pourrait entraîner des coûts supplémentaires pour la Mission », a-t-il ajouté.
Sur le plan technique, au cours de sa conférence de presse de ce mercredi 9 mai 2018, la mission onusienne a rappelé que lorganisation des élections revient au gouvernement congolais et à la CENI et quelle navait quun rôle dassistance technique.
« En tant que partenaire de la CENI et de conseiller technique, puisque comme vous le savez, dans notre mandat, nous avons un volet dassistance technique, nous souhaitons toutefois nous assurer que la technologie sera maîtrisée et que la CENI va analyser toutes les possibles disfonctionnements et quen cas de panne, un plan B soit prêt et opérationnel. Ça cest le premier point. Et le deuxième point, toujours en tant que partenaire de la CENI et du Gouvernement et dans le cadre de notre mandat de bons offices, inlassablement la Représentante spéciale du Secrétaire général de lONU rencontre, comme je lai dit tout à lheure, toute les parties prenantes à ce processus afin de rétablir la confiance », a déclaré Florence Marchal, Porte-parole de la MONUSCO.