Le ministre des Postes, Téléphone et Nouvelle Technologie de lInformation et de la Communication Emery Okundji met en garde les opérateurs de téléphonie mobile sur la surtaxation des prix concernant lutilisation de 4G. Emery Okundji la dit le mercredi 23 mai lors de la cérémonie du lancement de 4G par Vodacom Congo.
Pour le ministre Okundji, le gouvernement congolais a pris loption de vendre la licence à bas prix pour permettre aux opérateurs de téléphonie mobile doffrir une communication de bonne qualité à des prix accessibles à toutes les couches de la population.
« Je voudrais rappeler à tous les opérateurs ayant obtenu la licence 4G et particulièrement Vodacom Congo qui lance son réseau ce jour, le strict respect des obligations contenues dans leurs cahiers de charge respectifs. Il sagit de la qualité des services et la commercialisation à des prix raisonnables. Lune des raisons ayant justifié loctroi de ces licences au prix de 20 millions de dollars américains, cest la faiblesse du pouvoir dachat de nos concitoyens. Car dans nos discussions préalables, vous avez évoqué le revenu moyen des populations très bas qui ne vous permet pas de récupérer rapidement vos investissements. Cette réalité ayant été pris en compte, jose croire que vous réaliserez des investissement conséquent grâce à lacquisition de ces licences à des prix raisonnables » a indiqué Emery Okundji.
Le ministre de PTNTIC promet également des sanctions contre les récalcitrants.
« Par contre le gouvernement ne saurait tolérer que les consommateurs vous reprochent des contre-performances sur la qualité de vos produits et services ainsi que lapplication des prix disproportionnés. Je veillerai personnellement à cet aspect et nhésiterai pas à sanctionner cette défaillance. Jinvite lautorité de régulation ARPTC dexercer un contrôle strict quant au respect de ces obligations. Et de nous en faire régulièrement rapport ».
Le ministre a également assuré que le prix de 20 millions de dollars pour la licence de 4G nest pas un bradage parce que, selon lui, dautres pays comme lAfrique du sud et le Rwanda loffre gratuitement.
Willy Akonda Lomanga/ Desk Eco