Pont Kinshasa-Brazzaville : Les études de faisabilité ont coûté 25 millions USD (Thomas Luhaka)

PAR Deskeco - 12 juil 2018 12:12, Dans Actualités

Le ministre des Infrastructures, Travaux publics et Reconstruction Thomas Luhaka (ITPR) a affirmé ce mercredi 11 juillet 2018 que les études de faisabilité pour la construction du pont route–rail entre Kinshasa et Brazzaville ont coûté 25 millions USD.

Le ministre des ITPR indique que les études de faisabilité pour ce projet ont  déjà pris fin et l’heure est au processus de mobilisation des fonds.

«Les études de faisabilité pour la construction du pont Kinshasa-Brazzaville ont coûté 25 millions de dollars américains. Maintenant nous allons passer à l’étape suivante c’est-à-dire celle de la mobilisation de fonds. Et nous sommes en discussion avec certains partenaires. Le problème que nous rencontrons en termes de construction  d’infrastructures est lié principalement à l’absence des études de faisabilité au départ. Et ces études demandent beaucoup de moyens. Nous devons mettre en place une bonne politique pour mobiliser ces fond», a indiqué Thomas Luhaka mercredi 11 juillet 2018 lors de la tribune organisée par la Radio Top Congo pour son 15ème anniversaire.

Cependant, le ministre Luhaka n’a pas révélé la source de financement des études.

A cette occasion, le coordonnateur des 5 chantiers, (un programme du chef de l’Etat) Moïse Ekanga a plaidé pour la mise en place d’une redevance spéciale pour mobiliser les fonds dans l’objectif de faire au préalable les études de faisabilité avant l’arrivée des bailleurs de fonds ou d’autres investisseurs dans le cadre du programme qu’il coordonne.

Débutées en décembre 2013, les études pour la construction du pont route-rail entre Brazzaville et Kinshasa devraient aboutir à un financement pour la mise en œuvre effective du projet.

Le Congo Brazzaville avait émis le souhait de voir tous les acteurs impliqués dans l’organisation d’une table-ronde des bailleurs de fonds, en septembre ou en octobre prochain, afin de permettre à toutes les  parties prenantes d’examiner les enjeux et contours pouvant aboutir à des orientations et décisions qui prennent en compte ses propositions dans le choix du concessionnaire, le mode de financement avec le raccordement d’autres infrastructures liées au projet.

Selon le ministère de l’aménagement de l’équipement du territoire des grands travaux de la République du Congo,  Africa 50, une branche de la BAD a été responsabilisée pour la restructuration du projet, mais aussi pour la mobilisation des financements. L’étude devra aboutir à la formulation d’un partenariat public privé qui intègre tous les paramètres.

Willy Akonda Lomanga /Desk Eco

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