La RDC et le FMI parviennent à un accord pour la deuxième revue de la Facilité élargie de crédit et à la première revue au titre de la Facilité pour la résilience et la durabilité

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PAR Deskeco - 05 nov 2025 16:24, Dans Finances

Le Gouvernement de la République démocratique du Congo (RDC) et le Fonds monétaire international (FMI) sont parvenus à un accord au niveau des services sur la deuxième revue de la Facilité élargie de crédit (FEC), et à la première revue au titre de la Facilité pour la résilience et la durabilité. L’annonce a été faite à travers un communiqué de presse du FMI, consulté ce mercredi 5 novembre par Deskeco.

En effet, l’équipe du FMI, conduite par Calixte Ahokpossi, chef de mission pour la RDC, a séjourné au Haut-Katanga et à Kinshasa respectivement du 22 au 25 octobre et du 25 octobre au 5 novembre 2025.

« L'activité économique continue de faire preuve de résilience, avec une croissance du PIB réel supérieure à 5 % aussi bien en 2025 qu’en 2026 selon les projections, portée par le dynamisme continu du secteur extractif », a déclaré Calixte Ahokpossi.

Et d’ajouter :

« La stabilité extérieure s'est renforcée, soutenue par l'accumulation continue de réserves internationales et la réduction du déficit du compte courant, bien que les réserves restent toujours en-deçà du niveau d’adéquation recommandé de couverture des importations ».

Il a également indiqué que dans le contexte de ralentissement de l’inflation et d’augmentation des taux d’intérêt réels, le Comité de politique monétaire de la Banque centrale du Congo (BCC) a baissé à 17,5 % début octobre le taux directeur, qui était inchangé à 25 % depuis août 2023. L'inflation en glissement annuel a davantage chuté à 2,5 % en octobre 2025, bien en deçà de la cible de 7 % de la BCC.

Le 15 janvier 2025, le Conseil d'administration du FMI avait approuvé un accord de 38 mois en faveur de la RDC au titre de la Facilité élargie de crédit (FEC), d'un montant de 1 332,5 millions de DTS (environ 1 729 millions de dollars US, soit 125 % de la quote-part).

Ce programme vise à préserver la stabilité macroéconomique, améliorer le climat des affaires, renforcer la gouvernance et la transparence et favoriser une croissance inclusive.

Bruno Nsaka

 

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