La République démocratique du Congo va bel et bien participer à la Conférence sur les changements climatiques (COP 30) prévue du 10 au 21 novembre 2025 dans la ville de Belém, au Brésil. En prévision de ces assises, la RDC va organiser, le lundi 27 octobre à Kinshasa, la Semaine nationale du climat qui réunira des acteurs du secteur public et privé ainsi que des parties prenantes pour élaborer une feuille de route nationale de sorte que les participants, partout où ils seront, apportent le même discours à cette conférence de Belém.
La ministre de l'Environnement, du Développement durable et de la Nouvelle économie du climat, Marie Nyange Ndambo, a indiqué jeudi à la presse comment la RDC prépare sa participation à cette trentième conférence des parties.
"Aujourd'hui, à travers le monde, les questions de la forêt, de l'environnement, du climat sont des questions participatives : public, privé, société civile travaillent ensemble pour construire des solutions. Et donc, nous ne pouvons pas aller à Belém sans le dialogue, sans la concertation entre les parties prenantes. C'est ça l'objectif premier de cette activité (Semaine nationale du climat, ndlr). Parce que quand je suis arrivée au ministère, j'ai eu des reproches légitimes des acteurs, des parties prenantes qui reprochaient à l'État de ne pas mettre l'accent sur leur contribution à la feuille de route pour la COP. Alors il fallait rapidement organiser cette activité pour qu'avec les acteurs de ce domaine, nous puissions échanger sur les grands agendas internationaux auxquels le pays a souscrit, voir ce que nous avons fait jusqu'ici de l'accord de Paris, de la convention sur la biodiversité, où est-ce qu'on en est, comment nous allons faire pour relever ces défis ? Ça va être en même temps un cadre pour fixer les idées et la compréhension sur les concepts clés de l'environnement", a déclaré la ministre de l'Environnement, du Développement durable et de la Nouvelle économie du climat, Marie Nyange Ndambo, lors d'un briefing spécial organisé par le ministre de la Communication et des Médias, porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya.
La ministre de l'Environnement estime qu'il n'est pas important pour un pays comme le nôtre qui se veut leader en matière de forêt, d'aller en ordre dispersé.
"Aujourd'hui, on parle de la nouvelle économie du climat, il est très important que les différents acteurs comprennent ce qu'est l'économie du climat, de sorte que chacun dans son domaine puisse savoir que faire. Aussi, il est important de dire aux différents acteurs comment nous devons cheminer ensemble. Aujourd'hui, il n'est pas important pour un pays comme le nôtre qui se veut leader en matière de forêt, d'aller en ordre dispersé. Il est important d'avoir une feuille de route qui est nationale de sorte que les participants, partout où ils seront, apportent le même discours de manière à ce qu'on sente que nous sommes réellement un pays-solution, et que nous sommes capables de parler un seul langage", a-t-elle soutenu.
Bienvenu Ipan
