Dans un communiqué de presse parvenu à la rédaction de DeskEco, le Cadre de concertation de la société civile de Muanda s'est réuni ce vendredi 11 avril pour analyser le rapport de l'Inspection générale des finances sur la mission de contrôle effectuée auprès du ministère national des Hydrocarbures concernant le présumé détournement de 10 millions de dollars destinés à l'électrification de ce territoire.
Dans son analyse du dossier de l'Inspection générale des finances, le CCOSC a constaté que malgré la diversification de ce projet :
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Sur les 7 057 519,82 $US décaissés pour l'électrification de la cité de Muanda, seuls 246 lampadaires ont été installés ;
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Aucun ouvrage sur le forage n'a été réalisé alors qu'il y a eu un décaissement de 94 763 $US ;
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Une somme de 45 000 $US a été décaissée pour la fabrication de 500 bancs mais seulement 60 bancs ont été livrés ;
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Un montant de 25 000 $US a été décaissé pour l'embellissement du parc Fatshi Beton mais rien n'a été fait ;
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La somme de 1 185 894,62 $US décaissée pour l'acquisition de matériels agricoles et dépêches achetés par la CGFM est inappropriée, démontrant une forte surfacturation ;
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Des dépenses de l'ordre de 132 630 $US ont été utilisées par Mme Michelle, présidente du CGFM, pour 7 missions de supervision effectuées à Muanda.
Au regard de tous ces constats, le Cadre de concertation de la société civile de Muanda exige :
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Que tous les bénéficiaires cités dans ce rapport de l'IGF restituent l'argent ;
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La démission de tous les membres du CGFM ;
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Que la justice s'approprie ce rapport pour mettre l'action publique en mouvement ;
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Que les services de renseignement et d'immigration interdisent la sortie du territoire national à tous les membres du CGFM et à tous les bénéficiaires cités dans le rapport de l'IGF.
Divine Mbala