RDC : En cumul annuel, le montant total de la dette publique sous forme d'obligations s'élève à 4.808,3 milliards de CDF à la deuxième semaine de mars 2025

Franc congolais. Photo BCC.
Franc congolais. Photo BCC.
PAR Deskeco - 20 mar 2025 13:00, Dans Finances

Dans sa note de conjoncture économique hebdomadaire pour la période du 7 au 14 mars 2025, la Banque centrale du Congo (BCC) renseigne que, l’encours global des titres publics, c’est-à-dire le montant total de la dette publique sous forme d'obligations s’élève à 4.808,3 milliards de CDF (Francs congolais), en cumul annuel.

Par ailleurs, la BCC souligne que, selon les résultats de l’adjudication – une procédure permettant à l'État d'emprunter sur les marchés financiers en vendant des Obligations du Trésor –, le gouvernement a levé, au 11 mars 2025, 132,9 millions de USD (dollars américains). Ces obligations, d’une maturité de 1 an et 6 mois (période au terme de laquelle l’État devra rembourser les fonds empruntés auprès des investisseurs), ont été émises avec un taux d’intérêt annuel de 9 %.

« Le taux de couverture de cette opération, par rapport au montant annoncé, est de 132,9 % », peut-on lire dans la note de conjoncture économique. 

Cela démontre que la demande des investisseurs pour ces obligations a excédé l'offre initiale du gouvernement. Si cela témoigne de la confiance des investisseurs dans la capacité de l'État à rembourser sa dette, cela accroît également le risque que le gouvernement contracte davantage de dette, avec des conséquences potentielles non négligeables

Parmi ces risques, l’on peut citer notamment le risque de refinancement de la dette qui, selon le document 8 de du projet de loi des Finances 2025,  désigne  l’incapacité de de l’Etat à refinancer la dette dans les mêmes termes. 

En d’autres termes, il s’agit de l’incertitude de rembourser une dette à l’échéance ou de la rembourser à un coût plus élevé par rapport aux conditions initiales. Il est apprécié notamment par le profil de remboursement, l’échéance moyenne (en année), la dette à amortir à court et moyen terme.

Bruno Nsaka

 

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