Mai-Ndombe : Nkoso Kevani envisage l’installation d’une centrale photovoltaïque pour relever de défi de l’électricité et de l’accès à l’eau potable

Desserte en eau potable
Desserte en eau potable
PAR Deskeco - 14 jan 2025 14:14, Dans Développement durable

Dans une adresse à la presse ce lundi  13 janvier 2025 , le gouverneur de la province de Mai-Ndombe, Nkoso Kevani, a envisagé l’installation d’une centrale photovoltaïque pour  relever le défi de l’électricité  et de l’accès à l’eau potable d’ici fin de l’année 2025.

« Terminer mon mandat sans avoir apporté l’électricité à Inongo, et dans les chefs-lieux de territoires serait un échec cuisant pour mon équipe. L’électricité est cruciale pour le développement de notre province », rassure-t-il

Cette centrale permettra d’alimenter en courant la ville d’Inongo, chef-lieu de la province, ainsi que les chefs-lieux de huit autres territoires que comprend la province. L’exécutif provincial dit compter sur l’implantation de cette centrale, en vue de promouvoir la transformation industrielle dans la province.

« Nous ne voulons plus envoyer nos produits bruts à Kinshasa, nous devons les transformer sur place, et cela nécessite une alimentation énergétique fiable. Je m’engage à ce que 2025 ne s’achève pas sans qu’Inongo soit électrifié », a-t-il promis.

Nkoso Kevani indique qu’un partenariat a été signé avec une société étrangère, sans préciser son nom, pour l’installation de cette centrale photovoltaïque. 

Il rassure que les négociations avec ces partenaires sont à un stade avancé, afin d’électrifier la province.

Concernant l’accès à l’eau potable, il déclare qu’un plaidoyer est en train d’être mené auprès du ministre des ressources hydrauliques et du conseil d’administration de la Regideso pour pouvoir ramener la Regideso dans la province de Mai-Ndombe. 

« Grâce à nos efforts de lobbying à Kinshasa, la Regideso est désormais présente à Inongo. Le matériel nécessaire est déjà sur place, et les travaux commenceront dans les prochains jours. L’accès à l’eau potable permettra de réduire considérablement les maladies hydriques qui affectent notre population », déclare-t-il. 

Jean-Baptiste Leni

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