La question de la présence des étrangers dans les mines congolaises a été au cœur d’une réunion stratégique qui s’est tenue le 19 novembre dernier, réunissant le ministre des Mines, Kizito Pakabomba, et le gouverneur de la province du Sud-Kivu, Jean-Jacques Purusi.
Ces échanges avaient pour objectif d’aborder les défis et les opportunités liés aux activités minières dans cette région riche, tout en soulignant la nécessité de renforcer l’application des lois congolaises en vigueur.
Le ministre des Mines et le gouverneur ont insisté sur l’importance d’un encadrement légal pour garantir que l’exploitation des ressources naturelles respecte les normes établies.
Lors d’une audience avec l’ambassadeur chinois en RDC le 19 novembre dernier, Vital Kamerhe, président de l’assemblée nationale avait exprimé son inquiétude face à la présence des expatriés dans l’exploitation irrégulière des mines, soulignant le besoin urgent de réguler ce secteur.
Déjà lors de la 18ème réunion du conseil des ministres, vendredi 18 octobre dernier, Félix Tshisekedi, président de la RDC, avait exprimé son inquiétude face à la prolifération d'exploitations minières clandestines menées par des étrangers, en violation des lois et réglementations en vigueur, notamment du code minier congolais.
Au mois d’octobre dernier, le gouvernement provincial du Haut-Katanga, à travers son ministère des Mines, avait interpellé six exploitants, dont quatre Chinois et deux Libanais. Ces sujets étrangers se trouvaient en situation d’irrégularité dans le territoire de Kambove, une entité mi
Bruno Nsaka