La Banque africaine de développement et la Coalition pour le dialogue sur l'Afrique (CoDA) ont officiellement lancé un projet d'appui de trois ans pour améliorer la réponse régionale cohérente et coordonnée aux flux financiers illicites. Le projet aidera les parties prenantes africaines activement engagées à endiguer ces flux afin d'améliorer la mobilisation des recettes intérieures dans les pays africains rapporte afdb.org.
Le lancement du projet d'appui à l'intégrité et à la responsabilité financières en Afrique (AFIAP) a eu lieu au siège de l'Union africaine le 7 mars. Le projet vise à améliorer la coordination régionale de la lutte contre les flux financiers illicites ainsi que la surveillance et la responsabilité des finances publiques, pour une mobilisation et une gestion optimales des revenus dans les pays africains. Il soutiendra la mise en œuvre coordonnée des recommandations du Groupe de haut niveau sur les flux financiers illicites(le lien est externe)et la mise en œuvre de stratégies et d'initiatives conjointes liées à la fiscalité internationale.
La subvention soutiendra CoDA dans son rôle de secrétariat du Groupe de haut niveau de l'UA sur les FFI, du secrétariat conjoint du Consortium pour endiguer les FFI d'Afrique et du Forum annuel sur la politique budgétaire africaine. Le soutien favorisera une réponse africaine cohérente aux flux illicites, conformément à la déclaration spéciale de l'Assemblée de l'UA sur les FFI(le lien est externe)adoptée en janvier 2015 et fera progresser le programme de recouvrement des avoirs à l'échelle du continent africain contenu dans la Position africaine commune sur le recouvrement des avoirs (CAPAR)(le lien est externe)adopté en février 2020. Cela sera réalisé par CoDA, les départements du développement économique, du commerce, du tourisme, de l'industrie et des minéraux et des affaires politiques de la Commission de l'Union africaine, le département de la paix et de la sécurité, en collaboration avec d'autres acteurs nationaux, régionaux et mondiaux.
Le projet cible certains pays membres de la Banque africaine de développement, avec un accent particulier sur les capacités du secteur public dans les pays à faible revenu, pour renforcer la résilience par la formation, la recherche sur les politiques et les activités de plaidoyer.
L'appui de la Banque est conforme aux objectifs de sa Stratégie pour la gouvernance économique en Afrique (2021 - 2025) , de son cadre politique et stratégique et de son plan d'action pour prévenir les flux financiers illicites en Afrique (2017 - 2021, prolongé jusqu'en 2023), et « Objectif High Five qui vise à "Améliorer la qualité de vie" des populations africaines. Il est cohérent avec le soutien similaire en cours aux organisations régionales pour endiguer les flux illicites en provenance du continent africain.
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