Jeux de la Francophonie à Kinshasa : certaines factures ont été gonflées

Jeux de la Francophonie
IXes Jeux de la Francophonie
PAR Deskeco - 04 jan 2022 10:14, Dans Actualités

Didier Tshiyoyo a été demis de ses fonctions de Haut Représentant du Chef de l'État aux IXes Jeux de la Francophonie. Une structure plus classique a été mise en place: le comité national de 9e jeux de la Francophonie (CNJF) qui est dirigé Isidore Kwandja Ngembo. Il est question de sauver ces jeux dont l’organisation devient de plus en plus hypothétique, selon certains observateurs. Des cas de malversation ont été enregistrés dans la contractualisation avec certaines entreprises chargées de construire les sites.

« Il y a deux parties. On a le village et on a les aires de jeu. Il faut trouver des terrains. Des contrats avaient été signés avec des entreprises en RDC pour la construction. Ces contrats n’avaient pas respecté toutes les procédures. Certains montants étaient gonflés poussant le gouvernement à mettre en place une commission. Le travail est fait. Ces contrats sont en train d’être refaits. On revoit, on résilie et on renégocie pour que ces entreprises soient payés et que les travaux reprennent en janvier », a expliqué à ACTUALITE.CD Isidore Kwandja Ngembo.

De l’argent de l’Etat a tout de même était déboursé, combien ? Aucun détail n’a été donné. 

« Pour la plupart de contrats, une fois que ces entreprises avaient signé, elles avaient commencé sur fonds propres. Il y a eu ensuite des financements, mais pas très important parce qu’il y avait ce problèmes. Certains montants étaient exagérés. Il fallait tout revoir ». 

Aujourd’hui, tout ou presque est à refaire pour ce qui est des contrats.

« C’est le ministère des infrastructures qui s’occupe de la re-contractualisation. Une fois que ça sera fait, ils vont reprendre le travail. On résilie et on renégocie. C’est pratiquement avec les mêmes entreprises. On le fait avec des ingénieurs, des architectes qui connaissent les prix ». 

Aucune plainte, aucun dossier n’a été ouvert au niveau de la justice: « C’était des règlements à l’amiable. Ces entreprises ont compris qu’elles avaient intérêt à renégocier pour avoir le marché. Il n’y a pas un dossier au niveau de la justice ». 

 

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