RDC : les utilisateurs des réseaux de communication dénoncent le conditionnement d'achat des forfaits via mobile money par le payement des frais RAM

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PAR Deskeco - 29 avr 2021 13:50, Dans Actualités

Le Registre des Appareils Mobiles (RAM) continue de susciter le débat sous le firmament congolais. Plusieurs utilisateurs des réseaux de communication en République Démocratique du Congo se voient contraints, à partir de ce jeudi 29 avril 2021, de l'impossibilité d'acheter des forfaits ou crédits par les services "mobile money" avant le paiement des frais RAM.

Un tollé général se remarque sur la toile à cause de cette situation. Les dénonciations fusent sur Twitter et Facebook. Certains utilisateurs appellent le gouvernement à surseoir le payement des frais RAM. 

Certains propriétaires de téléphones à deux SIM accusent le Ministère de PT-NTIC et l'ARPTC de n'avoir pas bien structuré le fonctionnement du système RAM, car, réclament-ils, des téléphones à deux SIM payent doublement cette taxe. 

Le RAM est le Registre des Appareils Mobiles. Selon l’ARPTC, il s’agit du registre central des appareils mobiles établi en RDC et qui contient la base de données de tous les IMEI connectés aux réseaux congolais. 

Le modèle économique du projet RAM en RDC, quant à lui, propose une tarification de certification de l’appareil mobile comme suit : 0.17 dollar pour un appareil 2G et 1.17 dollar pour les appareils 3G/4G/+ une fois par mois pendant 6 mois. La validité est de 12 mois. Tandis que pour la certification de la SIM en itinérance (roaming), le montant à payer est de 1 dollar pour un appareil 2G et de 7 dollars pour un appareil 3G/4G/+. La validité est de 12 mois.

Un coût qui suscite également des débats dans tous les sens.

Selon l’ARPTC, le RAM a pour objectifs d’optimiser la sécurité et la qualité de service des réseaux mobiles sur le territoire national, de lutter efficacement contre la contrefaçon des appareils mobiles en déconnectant les appareils identifiés comme non-conformes, et de combattre le vol des appareils mobiles en bloquant les appareils déclarés volés.

Jordan MAYENIKINI

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