L’entreprise chinoise Jiangsu Hengyua international Engeneering négocie avec le ministère de l’industrie pour la matérialisation du projet de la Cimenterie de Maiko (CIMAIKO) dans la province de la Tshopo.
Une délégation de cette firme a été reçue ce jeudi 7 novembre par le ministre de l’industrie Julien Paluku Kahongya dans le cadre de la poursuite des discussions sur ce projet.
Changjin Zhou, Président de Jiangsu Hengyua international Engeneering, a expliqué que son entreprise détient les moyens et est en mesure de réaliser ce projet. Il a invité le gouvernement congolais à visiter leurs réalisations en Chine pour se rendre compte du savoir-faire de sa firme.
« Notre entreprise va matérialiser le projet de la cimenterie de Maiko. Evidemment après la visite du site de Maiko, nous allons démontrer avec l’invitation que nous lançons au gouvernement congolais de nous évaluer sur terrain chez nous en Chine pour voir vraiment que nous méritons de prendre ce projet. C’est un honneur pour la grande décision qui a été prise par le gouvernement congolais afin de pouvoir encourager les investisseurs. C’est une bonne chose dans le climat des affaires et cela pourra nous permettre de travailler avec toute quiétude », a dit Changjin Zhou.
Jiangsu Hengyua international Engeneering est une entreprise spécialisée dans la protection de ciment et l’installation des usines dans le domaine de l’industrie.
Les activités de la Cimenterie de Maiko sont jusqu’ici au point mort. Selon le ministre Julien Paluku Kahongya, cette usine peut servir plus de 20 millions de personnes en ciment.
Depuis le mois d'août dernier, le prix du ciment a haussé. Cette hausse de prix concerne les ciments produits localement et même ceux importés. Trois grandes sociétés de cimenterie (PPC, CIMCO et CILU) sont implantées au Kongo Central, dans l’ouest de la RDC. Elles ont une capacité de production annuelle de 2,5 millions de tonnes, selon un rapport de la Banque centrale du Congo (BCC). Mais selon la Banque centrale, ces cimenteries ont réduit leur production à 530 000 tonnes pour les six premiers mois de 2019, suite au manque de consommation de grande envergure.
Auguy Mudiayi
