Le président du comité dorganisation dExpo Béton, Jean Bamanisa Saidi, affirme que la ville de Matadi devrait être le centre du corridor ouest qui couvre la RDC, la République du Congo et lAngola. Pour lui, il est important que les autorités du pays puissent s'approprier ce projet afin de permettre le développement de la partie Ouest du pays.
Pour Jean Bamanisa Saidi, le Corridor Ouest peut devenir une structure multilatérale entre lAngola, la RDC et le Congo Brazzaville, qui ont chacun deux une politique nationale le long des axes de transport routiers, rail, mer et fleuve. Selon lui, la ville de Matadi est bien positionnée pour le centre de toutes les activités de ce corridor avec entre autre la construction du barrage Inga III.
Notre ambition a été de provoquer la rencontre des décideurs de notre gouvernement avec leurs collègues de lAngola et du Congo Brazzaville, de recevoir les désidératas des entrepreneurs opérateurs de cette zone et celles désireuses dinvestissements, déchanges formelles à travers les longues frontières qui nous séparent sur terre, fleuve, air, et mer. Cet espace dont le centre est Matadi, compte des grandes villes telle Pointe Noire, Brazzaville, Kinshasa, Luanda, sur un rayon de 300 Km seulement et une population estimée à 40 millions de consommateurs à revenu minimum vital a indiqué Jean Bamanisa.
Pour le président dExpo Béton, les liens culturels communs dont les langues Lingala et Kikongo ainsi que le français permettent de jeter des bases de coopération sous régionale solide avant de les chercher avec dautres continents.
Brazzaville se développera sans Kinshasa ? Banana sans SOYO ou Cabinda ? Maluku sans Maloukou Trechaud, il sy développe dailleurs actuellement les zones économiques spéciales séparées par le fleuve Congo et sans échanges dinformations de coopération. Sil y a les mêmes types dinvestissements, ils se neutraliseront et disparaîtront et des emplois seront perdus ! Les investissements consentis de part et dautres ne seront rentabilisées que sil existe une meilleure planification et une mobilité permettant plus déchanges, a conclu Jean Bamanisa Saidi.
Willy Akonda Lomanga/ Desk eco.