Le chargé de mission de l'Agence pour le développement et la promotion du projet grand Inga (ADPI), Bruno Kapandji, a affirmé ce mercredi 19 septembre 2018 lors de la conférence sur Expo béton quil n'y a pas dopacité dans lélaboration du projet Inga III. il dit avoir convoqué sans succès la société civile à deux reprises pour discuter de ce projets.
Bruno Kapandji dit que les organisations de la société nont jamais répondu à son invitation pour discuter du projet Inga III. il estime également quil ny a pas dopacité dans le traitement de ce dossier.
Ce nest pas la première fois que ces ONG dénoncent la faisabilité de ce projet. Mais je leur ai écrit deux fois pour quon en discute sous forme datelier mais je nai pas encore reçu de réponse. je suis favorable aux échanges sur cette question à condition quon partage les dépenses sur lorganisation de cette rencontre. Et je crois que cest ça qui bloque la tenue de cet atelier pour parler avec ces organisation du projet Inga III, explique le chargé de mission de l'ADPI.
Bruno Kapandji ajoute également que des projets de telle envergure ne peuvent qu'être traités au niveau de la présidence de la république contrairement aux accusations de la société civile qui déplore un manque de transparence autour de ce projet.
Le comité de pilotage qui soccupe de la conception, lorientation, lorganisation et la prise de décision est composé du premier ministre, des ministres du Budget, de lénergie, des finances et de lenvironnement . Cet organe est dirigé par le chef de lEtat surtout en cette phase. Les domaines aussi stratégiques sont souvent pilotés au plus au niveau. Ces genres des projets qui ont un impact direct sur le coût énorme de linvestissement, qui demandent beaucoup de négociations, cest le chef de lEtat qui les pilotent surtout avant leur lancement, ajoute-t-il.
40 organisations non-gouvernementales congolaises, membres du projet Inga III ont exigé, le mardi 18 septembre dernier, des garanties de bonne gouvernance et la protection des droits des communautés locales avant la signature de tout accord de collaboration ou dautres contrats en rapport avec ledit projet.
Ces organisations se disent inquiètes par le manque total de transparence et de surveillance démocratique auquel le projet est buté. Elles relèvent également « la corruption pratiquée à grande échelle » ainsi que « le manque véritable de dialogue avec les communautés touchées par ce projet » qui, du reste est sous le contrôle direct de la présidence de la République.
Willy Akonda Lomanga / Desk Eco