Le président de la République, Félix Tshisekedi, a reçu le samedi 14 septembre, Victor Batubenga qui est le numéro un de l'inspection générale des finances (IGF), rapporte dans un Tweet Kasongo Mwema Yamba Yamba, porte-parole du chef de lEtat.
Le chef de lEtat a écouté l'inspecteur en chef de l'IGF sur les différentes missions denquêtes que cette institution supérieure de contrôle a effectuées ces dernières semaines et que la présidence de la République a courcicuitées.
Selon le porte-parole du président de la République, Félix Tshisekedi « soucieux de la sécurité dun haut fonctionnaire de lEtat, la entendu, rassuré et encouragé », a-t-il tweeté.
Pour Kasongo Mwema, le silence du président de la République dans ce dossier est motivé par "le respect du principe démocratique" étant donné que lInspection Générale des Finances a déjà transmis le dossier à la justice.
Face au blocage dont elle a fait face, l'inspection générale des finances avait saisi la Cour de cassation le 31 juillet pour qu'elle use de ses prérogatives plus contraignantes pour enquêter sur l'affaire dite de 15 millions USD, soit 15 % de la retenue effectuée par lÉtat congolais sur les 100 millions USD empruntés par la RDC et destinés aux compagnies de distribution de pétrole, en compensation notamment du gel des prix à la pompe en 2017. Cet argent a été transféré du trésor public vers le compte du Comité de suivi des pétroliers non producteurs logé dans une banque commerciale avant d'être retiré. L'IGF voulait savoir l'affectation qui a été faite de ces fonds publics.
Victor Batubenga, affirmait avoir été convoqué plusieurs fois par les services de François Beya Kasonga, conseiller spécial en matière de sécurité de Félix Tshisekedi. Il ajoute quil sy était encore rendu le samedi 31 aout à 10 heures et quil avait été interrogé sur les enquêtes en cours sur les dépenses effectuées par les ministères depuis linvestiture de Félix Tshisekedi comme Président de la République.
Selon son témoignage recueillis par ACTUALITE.CD, il avait été interrogé de 16 à 19 heures. " On ma entendu sur procès verbal. On ma demandé pourquoi nous avons continué les enquêtes alors que nous avons reçu une lettre du directeur de cabinet nous demandant darrêter », avait-il dit à ACTUALITE.CD
Il affirmait également avoir reçu des menaces sur « son intégrité physique » et celle de sa famille. Quatre personnes avaient participé à cette audition, daprès lui. De son côté, le bureau du conseiller spécial de Félix Tshisekedi en matière de sécurité estimait qu'il s'agissait dune réunion de routine.
Amédée MK