RDC-USA : selon Lucy Tamlyn, l'accord économique signé entre les deux pays « n'est pas un bradage des minerais congolais, mais un partenariat gagnant-gagnant »

Lucy Tamlyn, ambassadrice des USA en RDC.
Lucy Tamlyn, ambassadrice des USA en RDC.
PAR Deskeco - 16 déc 2025 11:06, Dans Actualités

Suite à certaines critiques, l’ambassadrice des États-Unis en République démocratique du Congo, Lucy Tamlyn, a souligné, lundi, à la presse que l'accord économique de Washington signé entre la RDC et son pays « n’est pas un bradage des minerais congolais, mais un partenariat gagnant-gagnant ».

Lucy Tamlyn a précisé que l’accord de Washington comprend plusieurs volets. "Nous avons d’abord l’accord qui est signé entre la RDC et le Rwanda, où les États-Unis sont médiateurs. Il y a aussi des accords bilatéraux avec la RDC, mais ces accords ont été négociés pour un partenariat gagnant-gagnant. Il y a des bénéfices pour le côté congolais, mais aussi pour le côté américain", a déclaré l'ambassadrice des États-Unis en RDC.

« Nous avons été clairs dès le début : nous voulons nous-mêmes disposer d’une chaîne de production pour les minerais critiques qui sont nécessaires à nos industries et à la défense des États-Unis. Et nous sommes entrés dans un accord avec la RDC concernant les investissements américains ici », a-t-elle ajouté.

Respect pour les lois congolaises

Dans le même ordre d’idées, Mme Tamlyn a soutenu que les investisseurs américains qui apportent des financements vont le faire dans le strict respect des lois de la RDC.

« Ils apportent un respect pour les lois congolaises, mais aussi un respect pour les travailleurs congolais. Nous pensons que si nous travaillons très étroitement avec le secteur privé ici, avec le gouvernement, pour élargir l’échelle des investissements faits par les États-Unis, mais aussi par les pays qui respectent les normes internationales, ça va être très bénéfique pour le pays. Ça va aussi soutenir la valeur ajoutée qui est souhaitée dans le secteur industriel », a-t-elle précisé.

Mais pour déclencher un tel processus de transformation, la guerre doit prendre fin, de préférence par des moyens diplomatiques.

« Je dis que c’est une crise qui doit être résolue par des moyens diplomatiques. Donc nous allons continuer d’insister sur les voies diplomatiques. Il n’est pas question d’avoir des forces américaines ici. Ce que nous voulons faire, dans le cadre de notre engagement avec le gouvernement, c’est de renforcer davantage notre coopération », a-t-elle conclu.

Bienvenu Ipan

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