« La corruption freine le développement, sape la confiance des citoyens et affaiblit nos institutions » (CNPAV)

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PAR Deskeco - 10 déc 2025 09:49, Dans Corruption

Dans un message sur son compte X à l’occasion de la célébration de la journée internationale de lutte contre la corruption, célébrée le 9 décembre de chaque année, la coalition « Le Congo n’est pas à vendre (CNPAV) » rappelle l’impact de la corruption en République démocratique du Congo (RDC) qui, selon elle, « freine le développement, sape la confiance des citoyens et affaiblit nos institutions ».

Le CNPAV se dit plus que jamais déterminé à lutter contre la corruption en RDC.

« Chaque acte de transparence, chaque dénonciation, chaque initiative citoyenne compte pour construire un pays plus juste. Au CNPAV, nous travaillons avec nos membres, partenaires et la société civile pour promouvoir la transparence et la redevabilité dans la gestion publique, sensibiliser les citoyens sur les mécanismes de prévention et de dénonciation ; récompenser les initiatives positives et dénoncer les pratiques corruptrices via le Prix KANYAKA », écrit le CNPAV.

Qui ajoute :

« Ensemble, faisons de l’intégrité une norme et de la corruption un obstacle que nous surmontons collectivement ».

Cette journée a été instaurée par les Nations unies en 2003 et est entrée en vigueur en 2005, pour sensibiliser à l'impact de la corruption et promouvoir des actions pour la combattre.

Selon les Nations unies, la corruption coûte environ 2 600 milliards de dollars par an à l'économie mondiale, soit plus de 5 % du PIB mondial. Chaque année, environ 1 000 milliards de dollars sont versés en pots-de-vin. Dans certains pays en développement, jusqu’à 25 % du budget national peut être perdu à cause de la corruption.

Transparency International, dans son rapport de l’Indice de perception de la corruption (IPC) 2024, place la RDC parmi les 20 pays les plus corrompus au monde, avec un score de 20 %.

Et ce, en dépit de l’engagement politique du Président Tshisekedi à lutter contre la corruption et à atteindre des niveaux plus élevés d’intégrité, de transparence et de redevabilité, notamment par la mise en place de l’Agence de Prévention et de Lutte Contre la Corruption (APLC), du renforcement de l’Inspection Générale des Finances (IGF) et de la réhabilitation de la Cour des Comptes, réagissait la Ligue congolaise de lutte contre la corruption (Licoco) au rapport de Transparency International

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