Le système éducatif congolais fait face à des défis de financement pour l'atteinte des objectifs stratégiques et l'amélioration de la qualité de l'enseignement. C'est ce que révèle le rapport intitulé « Bilan et perspectives. Rapport d’activités de juin 2024 à février 2025 », qui évalue les actions du sous-secteur pendant la période indiquée.
« Malgré les efforts du gouvernement pour assurer une éducation accessible et de qualité, les contraintes budgétaires et les difficultés de mobilisation des ressources freinent l'atteinte des objectifs stratégiques », peut-on lire dans ce rapport, présenté mercredi 8 avril par Raïssa Malu, ministre congolaise de l'Éducation nationale et de la Nouvelle Citoyenneté.
Qui ajoute :
« Bien que le budget alloué à l'éducation représente une part importante des dépenses publiques, il demeure insuffisant pour couvrir l'ensemble des priorités et répondre aux exigences croissantes du secteur. »
Ce rapport indique par ailleurs que, malgré les efforts du gouvernement, le secteur de l'éducation nationale reste fortement dépendant du financement extérieur, notamment des appuis de la Banque mondiale.
Le rapport souligne également le retard dans l'exécution budgétaire en faveur de l'éducation.
Le document précise que « l'expansion rapide du système éducatif, notamment avec la mise en œuvre de la gratuité de l'enseignement primaire, a considérablement accru les besoins financiers ».
Bruno Nsaka