Dans un communiqué daté du 14 mars dernier et consulté par Deskeco, l'Autorité de Régulation de la Poste et des Télécommunications du Congo (ARPTC) indique avoir lancé, depuis le 3 mars dernier, une consultation publique sur l’introduction de la 5G en RDC.
Cette consultation de 30 jours et qui se poursuit jusqu’au 2 avril prochain, vise à recueillir des informations « auprès des différents acteurs de l'écosystème numérique, notamment les consommateurs, les entreprises des secteurs des télécommunications et du numérique, la distribution postale, ainsi que les entreprises publiques et privées », précise le communiqué.
Outre les aspects économiques, cette consultation s’intéresse également à des thèmes tels que les obligations de licence, les réseaux 5G et le spectre des fréquences, le partage des infrastructures et l’accès au domaine public, les usages et les acteurs de l'écosystème 5G, ainsi que la maturité du marché numérique congolais.
Selon les experts, la 5G (cinquième génération) est une norme de réseau de téléphonie mobile. Elle succède à la quatrième génération, appelée 4G, en proposant des débits plus importants et une latence fortement réduite, tout en évitant le risque de saturation des réseaux lié à l'augmentation des usages numériques (smartphones, tablettes, objets connectés). Son déploiement fait l'objet de contestations concernant en particulier les effets sanitaires des ondes électromagnétiques et l'impact environnemental de cette technologie.
Par conséquent, le 18 février 2025, Augustin Kibassa Maliba, ministre des Postes, Télécommunications et Numérique, avait révélé que le taux de pénétration des télécommunications a augmenté de 15 % en RDC depuis l’avènement de Félix Tshisekedi à la tête du pays, passant de 47 % en 2019 à 62 % en 2024.
Le taux de pénétration de l’internet a également atteint 33 % en 2024, alors qu’il était à16 % en 2019, soit une augmentation de 17 %, selon Augustin Kibassa Maliba. Il avait, à la même occasion, annoncé la volonté du gouvernement de voir les télécommunications et l’internet profiter à un nombre élargi de citoyens congolais, notamment en permettant à tous d’accéder à la communication et à internet.
Bruno Nsaka