À la première semaine de mars 2025, soit la période allant du 28 février au 7 mars 2025, les dépenses de l’État ont connu un taux d’exécution de 143 %. C’est ce qu’indique la note de conjoncture économique hebdomadaire de la Banque centrale du Congo pour la période indiquée, rendue publique ce jeudi 13 mars.
« Sur un montant prévisionnel de 1 688,2 milliards de CDF, les décaissements ont totalisé 2 413,7 milliards », peut-on lire dans la note.
Les dépenses courantes, c’est-à-dire celles liées au paiement des salaires des agents et fonctionnaires de l’État, ainsi qu’au fonctionnement des institutions et ministères, ont constitué la grande part de ces décaissements. Elles se répartissent comme suit : 763,1 milliards de CDF pour les salaires des agents et fonctionnaires de l’État, 432,2 milliards pour les frais de fonctionnement des institutions et ministères, et 118,8 milliards pour les subventions.
Par conséquent, bien qu’exécutées elles aussi en dépassement des prévisions, les dépenses en capital, c’est-à-dire celles liées aux investissements, restent encore bien inférieures aux dépenses courantes, se chiffrant à 55,0 milliards de CDF contre une prévision mensuelle de 11,0 milliards.
Depuis le début de l’année 2025, le gouvernement de la RDC a choisi de réduire le train de vie des institutions, notamment pour réorienter les fonds vers les efforts de guerre qui sévit dans la partie Est du pays et financer les projets de développement économique du pays.
Bruno Nsaka