Face à la flambée des prix des biens de première nécessité sur le marché, le Mouvement National des Consommateurs Lésés (MNCL) demande au Gouvernement d'accélérer l'exécution du décret N'024/07 du 9 septembre 2024, qui prévoit la suspension de la taxe sur la valeur ajoutée et une réduction des droits, taxes et redevances sur les produits alimentaires essentiels.
Le MNCL dénonce également les pratiques des « opérateurs économiques véreux », appelant l'État à imposer des sanctions exemplaires contre ceux qui ne respectent pas les mesures visant à réduire les prix sur le marché, surtout à l’approche des fêtes de fin d’année.
« Le MNCL reste très attentif à l'évolution des prix des produits sur les marchés et plaide pour une baisse urgente de prix de produits de premières nécessités sur toute l'étendue du territoire National au grand bonheur des consommateurs congolais », renseigne le communiqué.
Ce mouvement qui dit avoir fait une inspection récemment dans les provinces du Lualaba et du Haut-Katanga, ainsi qu'à Kinshasa, dit avoir constaté une hausse alarmante des prix.
En effet, certaines augmentations atteignent jusqu'à 89 % pour des produits de consommation courante, ce qui est un véritable fardeau sur les ménages congolais.
Voici quelques exemples des prix constatés :
- Carton de Chinchard : 249.200 FC (contre 165.000 FC auparavant)
- Sac de Semoule : 60.000 FC (contre 57.000 FC)
- 1 kg de Cuisse de Poulet : 8.000 FC (contre 7.500 FC)
- Carton de Viande : 180.000 FC (prix actuel)
- Lait Nido 2.500 g : 79.680 FC (contre 67.800 FC)
- Bidon d'huile 5 litres : 27.500 FC (prix actuel)
- 1 kg de Côtelette de Porc : 14.000 FC (contre 10.000 FC)
- Bouteille d'Huile 3 Litres : 16.000 FC (prix actuel)
- Sucre 2 kg : 7.550 FC (contre 6.850 FC)
- Sac de Riz Lion : 69.000 FC (contre 46.000 FC)
- Tasse de Haricots : 5.500 FC (contre 2.500 FC)
Le MNCL a également noté la raréfaction de certains produits prisés, tels que le chinchard, sur les marchés. Cette situation nécessite une réponse rapide et efficace de la part des autorités pour protéger le pouvoir d'achat des consommateurs congolais.
Bruno Nsaka