Le Ministre de l’Industrie, Julien Paluku, a présenté aux membres du Gouvernement, lors du Conseil du 29 mars, la note d’information sur l’impérieuse nécessité de promouvoir et de protéger l’industrie locale des câbles électriques et consorts. Il a rappelé que depuis que le Président de la République milite pour la transformation locale de nos matières premières, les opérateurs économiques encadrés par son Ministère s'inscrivent de plus en plus dans cette logique.
« Considérant l'objectif du Gouvernement de diversifier l'économie nationale, le Ministre de l’Industrie a sollicité du Conseil des mesures d'accompagnement de la part des Ministères Sectoriels pour encourager les investisseurs internes. Aussi, a-t-il recommandé qu'une décision soit prise, afin d'exiger, pour tout contrat de prestations à caractère public, de s'approvisionner localement pour les produits que notre industrie locale est capable de livrer », rapporte le compte rendu du Conseil fait par le porte-parole du Gouvernement.
Parmi ces opérateurs économiques, il y a :
(i) la Société Congo Câbles & Transformers (CCT) du Groupe Mining Engineering Services (MES) basée à Lubumbashi qui produit plus de 7.500 Tonnes par an des câbles électriques, toutes catégories, 3.000 Tonnes par an des barres de suspension en cuivre pour les anodes et blanks des cathodes, des poteaux électriques et bientôt des transformateurs électriques ;
(ii) la Société PROTON SA., avec une capacité installée de 3.600 Tonnes par an à Kinshasa, produit des câbles électriques dénommés CABELEC PROTON S.A ;
(iii) la Société SAPHIRE CERAMICS qui produit près de 50.000m3 par jour de Carreaux et faïences dans la ZES de Maluku ;
(iv) la Société SACS & BAGS qui produit des emballages de ciment, de produits miniers et agricoles, etc.
Selon Julien Paluku, des études indiquent qu'une commande passée auprès de la société PROTON SA est livrée, à Kinshasa, 1 mois après, tandis que celle passée en dehors du pays, prend 3 mois pour être livrée. Cela dit, avec un industriel local, on gagne en temps et en coûts liés au transport. D’où, l’impérieuse nécessité de promouvoir et de protéger l’industrie locale.
DESKECO