Le rapport du Groupe d’experts des nations unies publié récemment dit avoir trouvé plusieurs failles dans les sources d’approvisionnement en or de la société Primera Gold RDC SA. Le Groupe d’experts a confirmé qu’à plusieurs reprises, Primera a acheté de l’or illégal provenant de la Coopérative minière et aussi indiqué que les activités de cette entreprise du Portefeuille de l'État congolais n’ont pas permis de réduire de manière notable la contrebande de l’or dans la région, comme le prévoyait l’accord initial.
Balayant d'un revers de la main le contenu de ce rapport, le Directeur général de la société Primera Gold RDC SA, Joseph Kazibaziba a souligné que dans la perspective commune de lutter efficacement contre la fraude et la contrebande de l’Or issu de l’exploitation artisanale et le financement des groupes armés et autres réseaux criminels, une chaîne d’approvisionnement verticale pour une bonne maîtrise de son approvisionnement en or a été établie.
Pour preuve, "la société a exporté, entre janvier et décembre 2023, plus de 5.000 kgs d'Or, soit 5 tonnes en une année. Ce qui représente plus de 200 ans comparativement à la moyenne de 25 kgs exportés annuellement dans le passé".
Primera Gold DRC SA souligne également son engagement à ramener la production des concessions minières dans le circuit officiel.
Dans cette optique, Primera Gold DRC SA demande la liste des personnes et entités actuellement soumises à des sanctions des Nations Unies en RDC, ainsi que des informations sur leurs activités. Cette demande vise à prévenir les risques potentiels dans les chaînes d'approvisionnement de l'entreprise
Pour lui, Primera Gold DRC SA fournit des informations détaillées sur ses fournisseurs et sites d'approvisionnement. La société met en avant sa collaboration avec des acheteurs autorisés qui se procurent de l'or auprès de titulaires de cartes valides et de coopératives minières légalement constituées et autorisées.
"4,12 tonnes d'or artisanal certifié par le CEEC, une performance sans précédent", précise Joseph Kaziba ziba.
La transparence et la légalité sont des valeurs essentielles pour Primera Gold DRC SA. La société met en place des mesures de diligence pour gérer les risques dans ses chaînes d'approvisionnement en or artisanal. Elle travaille en étroite collaboration avec les autorités pour lever les barrières illégales qui entravent la traçabilité des minerais.
«La société est en pourparlers avec les concessionnaires pour garantir que l'or provient de sources légales et respecte les exigences régionales et nationales.»
D'ailleurs, comme l'a martelé M. Kazibaziba, «Primera Gold DRC SA se positionne comme un acteur responsable et engagé dans la lutte contre la fraude et la contrebande d'or artisanal en RDC".
Toujours en réponse au Groupe d'experts, le Team leader du Groupe de travail thématique mine (GTTM) de la société civile, Blaise Bulabula avait dénoncé , au cours d'une conférence de presse, le fait que "les Experts n'aient pas pris en compte les éléments de réponse de la société Primera Gold DRC SA dans leur rapport à mi-parcous du 15 décembre 2023. Réponse qu'ils avaient pourtant reçue depuis le 1er novembre 2023 à la demande officielle du Groupe. Cette attitude donne plutôt l'image fidèle des agendas cachés du Groupe qui, au lieu de souligner les avancées positives dans ce secteur grâce à cette entreprise du portefeuille de l'État, préfère plutôt décourager les initiatives louables et à succès mises en place. Ce qui fait la bonne affaire des circuits mafieux travaillant avec le Rwanda et d'autres ennemis de la RDC ". Cerise sur le gâteau, la société appelle, dans une lettre, à une collaboration plus étroite avec le Groupe d'experts des Nations Unies sur la RDC pour renforcer les efforts visant à assurer la légalité et la transparence dans le secteur de l'exploitation minière artisanale.»
Bienvenu Ipan