L'Assemblée nationale a adopté à l'unanimité, mardi 1er novembre 2022, le projet de loi portant lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme, et de la prolifération des armes de destruction massive. Ce projet de loi vient rencontrer à hauteur de 50 %, les recommandations du Groupe d'action financière (GAFI), formulées à l'endroit de la République démocratique du Congo lors des travaux de Paris au mois d'octobre dernier, après que le GAFI ait adhéré au plaidoyer de la Cellule nationale de renseignement financier (CENAREF), présenté et défendu par son Secrétaire exécutif, l'avocat général Adler Kisula Betika.
Pour la CENAREF, le pas important franchis par la RDC à travers l'Assemblée nationale, constitue un témoignage éloquent de la volonté politique du Chef de l'Etat Félix Tshisekedi, pour mettre fin au blanchiment des capitaux et au financement du terrorisme via des activités commerciales et des sociétés écrans qui gagnent du terrain en Afrique francophone.
La CENAREF s'est engagée à arrêter toute velléité autour des personnes physiques et morales qui participent au blanchiment des capitaux jusqu'au financement du terrorisme.
Rappelons que le souhait du GAFI, tel qu'exprimé dans sa note d'observation est que la République Démocratique du Congo s'active davantage pour améliorer sa gouvernance en cette matière. Ce, en apportant plus de moyens financiers et juridiques à la CENAREF qui s'est lancée à la recherche des partenaires internationaux pour que le ratissage soit complet et aboutisse à la traque des mafieux jusque dans leur dernier retranchement en-dehors des frontières nationales.
Jordan MAYENIKINI