C’est une recommandation qui revient chaque fois ces 5 dernières années. Tous les experts conviennent que le gouvernement doit prendre des mesures idoines pour promouvoir la production locale et surtout diversifier l’économie congolaise. Cependant, pas grand chose n’est faite dans ce sens. Ce qui fait qu’à chaque choc économique à l’international, la RDC en subit les contrecoups d’autant que le pays est champion dans les importations même des produits alimentaires de base.
Présentement, la guerre russo-ukrainienne continue d’exacerber la crise mondiale en matière de sécurité alimentaire et de nutrition à cause des prix élevés et volatils de l’énergie, des denrées alimentaires et des engrais, de mesures restrictives sur le plan commercial et de perturbations des chaînes d’approvisionnement.
C’est la raison pour laquelle, face aux facteurs de risque externe et interne, la Gouverneure de la Banque Centrale, commentant la conjoncture économique de la RDC lors de la réunion du Conseil des ministres du vendredi 23 septembre, a fait quelques recommandations, notamment :
- le maintien de la coordination des actions au niveau de la politique budgétaire et monétaire ;
- la vigilance accrue et le suivi rapproché par rapport aux facteurs de la liquidité bancaire au niveau de la Banque Centrale du Congo ;
- l’accélération de la mise en œuvre des mesures visent à renforcer la production locale et la diversification de l’économie ; et
- l’exécution continue des réformes structurelles retenues dans le cadre du Programme Économique du Gouvernement appuyé par la Facilité Élargie de Crédit (FEC) avec le Fonds Monétaire International (FMI).
DESKECO