4 406 fonctionnaires de l’Etat ont été mis à la retraite à travers des ordonnances présidentielles et le décret du Premier ministre. Le second a été signé le 7 septembre tandis que les premières sont datées du 17 septembre. Il s’agit des fonctionnaires de l’administration centrale et des administrations provinciales.
Dans ce lot s’y trouvent 37 secrétaires généraux, 319 directeurs, 367 chefs des divisions, 594 chefs des bureaux, 600 attachés d’administration de première classe, 458 attachés d’administration de deuxième classe, 551 agents d’administration de première classe, 412 agents d’administration de deuxième classe, 384 agents auxiliaires de première classe, 211 agents auxiliaires de deuxième classe et 96 huissiers. A cela s’ajoute 377 agents des régies financières (DGI, DGRAD et DGDA) et de l’institut national de statistique (INS) dont 26 directeurs, 23 chefs des divisions, 39 chefs des bureaux, 90 attachés d’administration de première classe, 117 attachés d’administration de deuxième classe, 54 agents d’administration de première classe, 19 agents d’administration de deuxième classe, 7 agents auxiliaire de deuxième classe et 2 huissiers.
Les fonctionnaires ayant, d’une manière alternative, totalisé 35 ans de carrière et 65 ans d’âge ont été concernés. Toutefois, pour ce qui est annoncé comme première vague, la priorité a été donnée aux agents centenaires, nonagénaire, octogénaire, septuagénaire et sexagénaire.
Ces retraités bénéficient du frais de rapatriement majoré (Ndlr 2000 USD avant) qui s’élève désormais entre 10 000 et 6 000 USD selon les catégories de grade en sus de l’allocation de fin de carrière qui est calculé comme suit : dernier salaire mensuel multiplié par 12 et divisé par 2/3 ou 3⁄4 selon les catégories. Bien plus, ils seront transférés à la caisse nationale de sécurité sociale des agents publics de l’Etat (CNSSAP) pour une prise en charge mensuelle.
Le vice-premier ministre, ministre de la fonction publique, modernisation de l’administration et innovation du service public a affirmé que cette opération se fait sur fonds propre du gouvernement et qu’un deuxième lot comprenant au moins 6 000 fonctionnaires éligibles à la retraite arrive d’ici fin 2022. Cette fois, le FMI et la Banque mondiale vont appuyer le gouvernement. En parallèle, le VPM Lihau a annoncé le recrutement de 5 000 nouveaux en tenant compte de l’équilibre entre ministères et provinces.
Selon le plan établi par Jean Pierre Lihau Ebua, 30 000 partiront en 2023 et 50 000 en 2024. A lire les statistiques de la fonction publique, plus de 370 000 fonctionnaires sont éligibles à la retraite.
Fonseca MANSIANGA