RDC : en collaboration avec l’IGF et la CENAREF, l’APLC initie une task force visant à intensifier la lutte notamment contre la corruption et le détournement

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De gauche à droite : l’inspecteur général chef de service de l’IGF, le coordonnateur de l’APLC et le secrétaire exécutif de la CENAREF
PAR Deskeco - 27 juil 2022 07:45, Dans Actualités

L’Agence de prévention et de lutte contre la corruption (APLC) annonce avoir mis en place une task-force en collaboration avec l’Inspection Générale des Finances (IGF) et la Cellule nationale des renseignements financiers (CENAREF) pour intensifier la lutte contre la corruption, le détournement des deniers publics, le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme.

C’est le coordonnateur de l’APLC,  Thierry Mbulamoko, qui a fait cette annonce à l’issue d’une séance de travail tenue ce mardi 26 juillet au siège de cette institution avec l’inspecteur général chef des services de l’IGF, Jules Alingete, et le secrétaire exécutif de la CENAREF, Adler Kisula.

L’APLC, par le biais de son coordonnateur, dit constater que la mégestion ou encore la mauvaise gouvernance fait encore des ravages dans la société congolaise et affaiblit son économie.

« Le but de cette task est de travailler en collaboration avec les institutions et services publics qui travaillent dans ce secteur-là, échanger des informations, renforcer la collaboration et diligenter des missions communes », a brièvement  déclaré Thierry Mbulamoko au sortir de la tripartite, ajoutant que d’autres structures étatiques seront graduellement invitées à se joindre à cette force pour un Congo meilleur.

A en croire le secrétaire exécutif de la CENAREF, la RDC, sur le plan international, est considérée comme une sorte de plateforme où il y a effectivité de la corruption, des détournements ou encore des blanchiments des capitaux.

« En 2020, après vérification, le groupe d’action contre le blanchiment d’argent en Afrique centrale a jugé le dispositif congolais contre la corruption très faible », affirme Adler Kisula, précisant qu’il y a  « risque que la RDC soit placée sur la liste noire de ce groupe. Ce qui entraînera des conséquences incalculables ».

Devant la presse le jeudi 7 juillet dernier, l’APLC a déclaré peaufiner ses stratégies en vue d'amener la population à s'approprier la lutte contre la corruption sous toutes ses formes. Elle avait indiqué avoir saisi 33 camions remplis des minerais et permis le recouvrement fiscal d'environ 300 millions de dollars dans le Lualaba, au sud-est du pays.

Emmanuel Kuzamba

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