RDC : les réserves de change évaluées à 4,2 milliards USD au 11 juillet 2022 (Conseil des ministres)

La BCC
Siège de la BCC à Kinshasa
PAR Deskeco - 16 juil 2022 12:27, Dans Actualités

La Gouverneure de la BanqueCentraleduCongo, Marie-France Malangu Kabedi Mbuyi, intervenantIntervenant lors de la 62e réunion du conseil des ministres, a indiqué que les réserves de change  de la République démocratique du Congo ont atteint 4,2 milliards USD en date du 11 juillet 2022.

"Au 11 juillet 2022, le niveau de réserve de change se situe à un niveau historique évalué à 4,2 milliards USD. Cette hausse observée avec la première semaine du mois de juillet est principalement consécutive au financement obtenu du Fonds Monétaire International de l'ordre de 203 millions USD au titre d'appui à la balance de paiement à la faveur de la conclusion de la revue du programme appuyé par la facilité élargie de crédit", a déclaré Mme Malangu Kabedi devant les membres du Gouvernement. 

Selon la patronne de l'Institut d'émission,  l'économie congolaise, dans l'ensemble, continue à faire preuve de résilience face aux chocs massifs occasionnés par la guerre en Ukraine et la résurgence de la pandémie à covid19. 

À ce sujet, Marie-France Malangu Kabedi Mbuyi a précisé que le taux d'inflation au cours de la première semaine du mois de juillet courant s'est maintenue à 0,3% par rapport aux deux dernières semaines ce qui porte le cumul annuel à 6,1%. 

"La croissance estimée quant à elle à 6,1% pour 2022 reste principalement portée par le dynamisme du secteur minier. Le marché de change est resté lui aussi stable avec les faibles variations du taux de change, en cumul annuel le FC n'a à ce jour perdu que 0,2% de sa valeur sur le marché officiel contre une appréciation de 0,3% au parallèle" renseigne le compte rendu de la réunion fait vendredi 15 juillet 2022 par le porte-parole du gouvernement.

Cependant, elle a souligné que l'économie congolaise reste exposée aux facteurs de risques externes tels que le ralentissement actuel des cours de Cuivre et l'augmentation de taux directeur au niveau des banques centrales. Il y a aussi des risques internes prioritairement la persistance des pressions inflationnistes à l'envolée des prix des produits pétroliers et céréaliers. 

Rappelons que le Conseil d’Administration du Fonds Monétaire International (FMI) a approuvé, fin juin dernier, la deuxième revue du Programme Économique du Gouvernement assorti de la Facilité Élargie du Crédit (FEC). A  ce sujet, dans son intervention lors de la précédente réunion du conseil des ministres, Nicolas Kazadi, avait souligné qu’il s’agit d’une reconnaissance des progrès réalisés par le Gouvernement en matière de gestion macro-économique. Ce, malgré les effets néfastes de la crise russo-ukrainienne mais aussi celle liée à la pandémie à covid19.

DESKECO 

 

 

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