La Commission Tom Lantos des droits de l'homme, une coalition de la Chambre des représentants des États-Unis, a réservé une session particulière ce jeudi sur "le travail des enfants et les violations des droits de l'homme dans l'industrie minière en RDC".
Cette séance examinera les violations des droits de l'homme dans le secteur minier en RDC, y compris le travail des enfants et le travail forcé, le mépris de la sécurité des travailleurs et la dégradation de l'environnement. Il sera également question du rôle joué par des acteurs extérieurs, y compris les entreprises chinoises et russes, de la corruption des régimes réglementaires gouvernementaux en RDC, et de l’impact sur la chaîne d'approvisionnement mondiale de certains minerais.
L’activiste Hervé Diakiese Kyungu sera parmi les panelistes. Il y aura également Eric Schultz, ancien ambassadeur des États-Unis en Zambie, Rigobert Minani Bihuzo, S.J., PhD., Chef du Département de Recherche (CEPAS) et Sasha Lezhnev, consultante en politiques (The Sentry).
« La corruption des agents publics responsables de l'octroi des licences et de la vente des actifs est un problème important. Les organisations de la société civile et l'Église catholique font partie de ceux qui cherchent à réparer et à améliorer les abus », note la commission Tom Lantos des droits de l'homme.
Le Congo-Kinshasa est un pays riche en ressources mais pauvre en gouvernance, note la commission. Sa population vit en moyenne avec 1,25 dollar par jour.
Les nombreuses richesses minières de la RDC sont exportées à l'état brut. Le pays possède une réserve de 400 millions de tonnes de lithium et 25 millions de tonnes de cobalt. Le secteur est dominé par des investissements chinois.
Selon plusieurs ONG, environ 40 000 enfants travaillent dans des mines artisanales et dans des conditions dangereuses en RDC.
Les membres du Congrès et d’autres participants assisteront en présentiel ou à distance.