Répondant à l’instruction du Président de la République donnée lors de la réunion du Conseil des Ministres du 06 mai dernier, le Vice-Premier Ministre et Ministre de l'Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires Coutumières, Daniel Aselo, a fait le point sur la stratégie du Gouvernement pour régler le problème des embouteillages. Il a été complété par le Ministre des Transports, Voies de Communication et de Désenclavement, Chérubin Okende.
Pour faire face aux difficultés de la mobilité et assurer la fluidité dans la circulation routière à Kinshasa, le Ministre des Transports, Voies de Communication et de Désenclavement a préconisé ces 7 mesures suivantes :
- Le désengorgement des 22 points noirs de trafic identifiés à travers la ville ;
- L’aménagement des carrefours, espaces de stationnement et signalisation routière ;
- La régulation et l’inspection de la circulation notamment en modernisant le registre des véhicules par l’enregistrement électronique, en produisant de nouveaux permis de conduire avec puce et en équipant la police des portiques mobiles et terminaux ;
- La coordination de la prévention et la sécurité routières ;
- La relance du train urbain de Kinshasa dans les différents tronçons ;
- L’encadrement du phénomène Motos-Taxis et ses corollaires ;
- Le soutien des projets innovants tels que les Téléfériques ou métro aériens, le transport urbain sur le fleuve de Kinshasa à Maluku et la construction de Tramway.
Tout aussi, un travail de sensibilisation devra accompagner toutes ces mesures pour s’assurer du respect du Code de la Route et des agents de l’ordre commis à la régulation de la circulation routière, estime le ministre des Transports.
Parmi les causes endogènes des embouteillages attachées au comportement des usagers de la route, Daniel Aselo a évoqué le non-respect ou l’ignorance du Code de la Route entraînant l’indiscipline dans la circulation routière, les tracasseries par les policiers de la circulation routière et les agents de contrôle du Gouvernement provincial.
L’état de délabrement très avancé des chaussées, le mauvais état de la voirie et l’insuffisance des routes principales et secondaires comptent parmi les causes exogènes de ce phénomène.
« Dans une ville où le réseau routier est moins important que le nombre de véhicules et où les réseaux fluvial et ferroviaire sont quasi-inexploités, il est difficile que la population échappe à des embouteillages », soutient le ministre de l’Intérieur.
DESKECO