Alors que l’Inspection générale des finances (IGF) annonce une mission de contrôle dans 48 heures à la Commission électorale nationale indépendante (CENI) pour notamment vérifier combien d’argent a reçu la centrale électorale et à quoi il été affecté, Patricia Nseya, rapporteur de la CENI, rejette toutes accusations relatives à la surfacturation pour l'achat des véhicules des membres de cette institution.
Pour elle, la facture qui avait été introduite au ministère des finances pour ce besoin est bel et bien réelle.
« Il n'y a pas eu surfacturation pour l'achat des véhicules à la CENI. La facture introduite (au ministère des finances) est une facture réelle. La CENI veut son autonomie financière et administrative pour être indépendante », a-t-elle dit ce mardi.
Bien avant elle, le président de la CENI, Denis Kadima, lors de son récent passage à la radio Top Congo Fm disait ne pas craindre un quelconque contrôle au sein de la centrale électorale si cela s’impose. Néanmoins, il a fait savoir que la CENI n’était redevable que devant le parlement et la Cour des Comptes.
« Au regard de la loi, la CENI n'est redevable que devant le parlement et la Cour des Comptes. Et nous n'avons pas peur de ça parce que parmi les premiers actes que nous avons posés, il y a la mise en place d'une cellule de gestion des projets et de passation des marchés publics. Et nous avons encore mis en place une unité d'audit interne. Donc, nous sommes aussi préoccupés par les questions de bonne gouvernance car nous pensons que c'est la seule direction que la CENI de demain doit aller », avait déclaré Denis Kadima.
Notons que la mission annoncée de l’IGF à la CENI sera permanente et suivra toutes les opérations de financement de la centrale électorale. L’IGF précise que c’est dans le cadre de l’encadrement comme cela est fait dans les institutions publiques « pour éviter les confusions ».
Jordan MAYENIKINI