Denis Kadima est entré officiellement en fonction de président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) ce vendredi 29 octobre, après une cérémonie de remise et reprise avec son prédécesseur Corneille Nangaa. Il s’est brièvement exprimé sur les enjeux qui attendent son équipe investie il y a une semaine par le Chef de l’Etat.
« Il ne reste que deux ans. Nous n'avons pas d'autre choix que de nous retrousser les manches », a-t-il dit avant d’ajouter :
« Nous sommes déterminés à travailler pour les élections dans les délais constitutionnels. La CENI doit investir dans ses ressources humaines. Nous remercions l'équipe du président Nangaa. Nous comptons sur tous les agents pour avoir des élections crédibles, transparentes. Mon équipe va engager toutes les parties prenantes pour que les élections ne soient pas la seule affaire de la CENI ».
Les élections sont prévues en 2023. Mais déjà, la tension monte au pays suite notamment au processus « irrégulier » ayant conduit à la désignation des 12 membres de la CENI. L’opposition et même le parti de Moïse Katumbi qui est dans la majorité n’ont pas délégué leurs membres à la CENI.
Fonseca MANSIANGA