Pour ces produits de consommation courante, le gouvernement a pris des mesures pour en assurer notamment la permanence sur le marché national pendant cette période de restriction et de fermeture de certaines activités économiques suite à la crise sanitaire de coronavirus.
C’est dans ce cadre que le gouvernement a décidé, le vendredi 27 mars, de « la suspension, durant une période de trois mois, de l’application des pénalités en cas de retard dans le dédouanement des marchandises de première nécessité » mais aussi de la « suspension, durant une période de trois mois, de certaines perceptions provinciales sur les produits agricoles ».
Pour le gouvernement donc, sont considérés comme produits de première nécessité les produits alimentaires et autres suivants : « la farine de froment locale ou importée ; farine de maïs locale et importée ; riz ; haricot ; sucre local et importé ; poissons salés ; poissons surgelés ; huile locale et importée ; volailles ; sel marin ; viande de bœuf ; viande de porc ; tomates concentrées ; sardines à huile ; pilchards ; lait en poudre ; bières locales ; boissons gazeuses ; eau minéral locale ; fruits ; savons ; détergents ; allumettes ».
Amédée Mwarabu