Jean-Marc Kabund, président intérimaire de l’UDPS, a ouvert ce mardi les travaux de ma retraite de son parti. L’UDPS va évaluer son parcours dans les institutions, mais aussi « jauger son degré de vigilance en ce qui concerne le fonctionnement de toutes les instituions et va se projeter vers l’avenir », a déclaré Jean-Marc Kabund qui estime que cet exercice « indispensable » sera désormais régulier.
« Le peuple qui a placé sa confiance en nous attend des changements immédiats dans tous les secteurs de la vie. Il faut analyser comment y parvenir en prenant compte des contraintes et des obstacles éventuels », a t-il déclaré dans son mot d’ouverture.
Faisant un clin d’oeil à la coalition que son regroupement compose avec le Front Commun pour le Congo (FCC), il a rappelé le mot d’ordre de Félix Tshisekedi: « Aucune excuse, aucune alliance, aucun arrangement politique ne peut remplacer le bonheur de ce peuple ».
Il a affirmé que ces trois jours permettront d’évaluer sans complaisance leur action, d’identifier les défis, de relever les contraintes, d’envisager et d’anticiper les probables comportements « que pourraient afficher à l’avenir nos partenaires, analyser le pourquoi de leur attitude actuelle ». Pour terminer, il a dit tout son optimiste: « je reste convaincu qu’au sortir de cette retraite, plus rien ne sera comme avant ».
FCC et CACH vivent un climat de tension depuis quelques mois. Le climat s’est tendu davantage depuis la sortie populaire de Félix Tshisekedi à Londres où il avait évoqué l’éventualité de dissoudre l’Assemblée nationale. Cette difficile cohabitation s’est fait également remarqué dans les échanges par médias interposés entre José Sele Yalaghuli, ministre des finances, et Vital Kamerhe, directeur de cabinet de Félix Tshisekedi.
Yvan Kasongo