Lors de son séjour au Congo-Brazzaville où il a rencontré notamment son homologue de ce pays voisin de la RDC, Félix Tshisekedi a rencontré également la communauté congolaise (de Kinshasa) qui y est installée. Avec ses compatriotes, il a évoqué plusieurs sujets dont celui de la corruption.
« Il y a environ 20 milliards de perte à cause de la corruption. Nous devons la combatte pour trouver les moyens de financer nos politiques notamment celui de léducation. Lécole doit être obligatoire et gratuite », a t-il déclaré.
Ce chiffre nest pas loin de celui annoncé par Luzolo Bambi, le conseiller spécial de joseph KABILA, en charge de la lutte contre la corruption, qui avait rapporté que le pays enregistrait un manque à gagner denviron 15 milliards USD par le fait de la corruption. Selon les analyses de DESKECO.COM, au niveau des régies financières, environ 4 milliards USD se volatilisent suite aux exonérations hors la loi. Ce qui fait une perte dau moins de 20 milliards USD par an.
DESEKECO.COM avait même suggéré la création dune Agence Nationale de Lutte Contre la Corruption. La mise sur pied dune telle institution reposerait sur deux fondements majeurs : la Convention des Nations Unies contre la Corruption et le Protocole de la SADC contre la Corruption.
Le nouveau pouvoir, qui dit placer la lutte contre la corruption parmi ses priorités, devra passer par des actes concrets pour sortir le pays des listes peu glorieuses comme le dernier rapport de Transparency Internationale sur lindice de perception de la corruption pour lannée 2018 qui place la RDC parmi les 20 pays les plus corrompus au monde.