Lhomme daffaires et collectionneur dart congolais Sindika Dokolo, espère rentré en RDC. Il veut rentrer pas pour la politique, mais pour investir. Il la dit au cours de lémission Face à Face de la Radio Top Congo FM.
« Mon objectif, cest de rentrer. Cest mon pays. Au-delà des Congolais debout, moi, ce que je sais faire, cest ce que mon père à fait avant moi. Cest des affaires, mais des grandes affaires, pas faire des affaires des commerçants. Moi, jaimerais quon puisse avoir des congolais qui se lancent dans les industries », dit lhomme daffaires de 46 ans installé en Angola depuis 1999.
Il a investi dans plusieurs pays et possèdes des intérêts dans plusieurs entreprises, Sindika voit grand et il ne le cache pas.
« Je suis un des rares congolais, je suis propriétaire dune cimenterie, dune brasserie. Je suis dans lénergie. Je suis dans lagro-industrie. Je voudrais pouvoir rentrer dans mon pays pour pouvoir reconstruire ce pays. Mais encore faut-il que la donne soit changée. Aujourdhui au Congo, ceux qui peuvent contribuer, ceux qui comptent ce sont les politiques et les politiques qui vivent selon une loi est très simple : je vais dans mon petit coin chercher un espace de représentativité et je vais essayer de le vendre au plus offrant. On doit arriver à changer ce paradigme là », dit-il.
Initiateur du mouvement citoyen Les Congolais Debout, il clame son gout pour laction de la société civile. Il veut une société civile active, celle qui prend part au dialogue avec le pouvoir public pour faire avancer les choses.
« Je pense que cest très important que dans la société civile quon est ceux qui vont dialoguer avec le pouvoir public, quon ait le secteur privé qui va au chapitre sur des grandes questions économiques. Ce nest pas normal aujourdhui quon ait tellement dénergie, des mines, despace, mais quon ait pas un seul homme daffaire congolais qui dit moi je suis un capitaine dindustrie dans les mines, dans la logistique, etc. », ajoute t-il.
Il espère un dialogue avec les nouvelles autorités du pays pour, dit-il, faire germer ces nouvelles idées.
« Jaimerai participer à ce dialogue-là. Cest pour arriver à dire : quest-ce que je peux aujourdhui apporter à mon pays pour quau moins ma génération ait servi à quelque chose », note t-il.