Emmanuel Ramazani Shadary désigné par Joseph Kabila pour lui succéder à la tête du pays, est sous les coups des sanctions de lUnion Européenne. En mai 2017, lUE avait adopté des sanctions contre le dauphin de Kabila, alors ministre de lIntérieur et sécurité avec 13 autres personnalités politico-militaires du pays.
Il sagit de Lambert Mende, ministre de la Communication, Evarist Boshab, ancien ministre de lIntérieur, Kalev Mutomb, administrateur général de lANR, Alex Kande, ancient gouverneur du Kasaï central, Jean-Claude Kazembe, ancien gouverneur du Haut-Katanga, Erick Ruhorimbere, brigadier général, et Muhindo Akili Mundos, un commandant de larmée congolaise.
La Suisse avait rejoint les mesures adoptées par lUnion européenne à lencontre des personnalités précitées.
« Lextension des sanctions affectera dactuels et danciens ministres et gouverneurs provinciaux ainsi que des membres haut placés de la Garde républicaine, de larmée congolaise, de la police et des services de renseignement. Il est reproché à ces personnes dentraver la conduite des élections en RDC par des actes de violence, de répression, dincitation à la violence et de violation de lÉtat de droit, et dêtre responsables de graves violations des droits de lhomme. Les éventuels fonds et autres avoirs possédés par ces personnes en Suisse sont gelés. En outre, elles ont linterdiction dentrer ou de voyager en Suisse », avait dit un communiqué du Conseil fédéral Suisse.
Ces sanctions sont entrées en vigueur depuis le 21 février 2018 à 18 heures. Le Front Commun pour le Congo dépose la candidature de Shadary pour la présidentielle ce mercredi 8 août au bureau de la CENI.
Patrick Maki