« Par son instruction n° FPI/DG/001/2018 le Directeur Général de FPI a, en violation du principe des droits acquis rabattu les grades statutaires de 48 agents et licencié abusivement sept (7) autres. Sagissant de rabattement des grades, il a, à titre dexemple, ramené 4 sous-directeurs au grade de fondé de pouvoir, 7 chefs de service principaux au chef de bureau principal et 3 fondés de pouvoir au chef de service etc Il a engagé immédiatement de nouvelles personnes, même au grade de sous-directeur en violation de la législation en la matière! », Allègue lACAJ dans son communiqué daté du 16 avril.
Selon cette ONG, « cette situation a généré dénormes frustrations, qui sont à la base dun malaise profond qui sobserve depuis lors au sein du FPI ».
« Les agents abusivement licenciés ne savent plus payer leurs loyers, ni répondre aux besoins de leurs enfants - la plupart nétudient plus. Les recours quils lui avaient adressés sont restés sans suite jusquà ce jour. Seuls le mémorandum adressé à lInspecteur général du travail et le Ministre du Travail, emploi et prévoyance sociale a reçu décho favorable. En effet, linspecteur Général du Travail a établi un rapport, sous n° 22/MTEPS/IGT/IGT-MRDM/IPT-NLBN/NNM/328/2019 du 18 mars 2019, concluant à ce que le rabattement des grades des agents et cadres a violé gravement le principe des droits acquis et que les licenciements des autres sont irréguliers ; et que par conséquent les deux mesures doivent être annulées. Le Ministre du Travail, Emploi et prévoyance sociale a, pour sa part, adressé la lettre n° CAB/MINETA/MTEPS/a-Gub/109/01/2019 du 09 avril 2019 au Directeur Général du FPI, lui demandant la réhabilitation de 48 agents et cadres irrégulièrement dégradés et 7 abusivement licenciés. Mais, le Directeur Général du FPI refuse jusquà ce jour de sexécuter », explique lACAJ avant de « condamner » cette attitude des dirigeants du FPI.
Amédée MK