Comme personne ne lignore à ce jour, la Rd Congo est en voie de produire lélectricité à partir du gaz méthane contenu dans le Lac Kivu, à lEst du pays. Avec ce gaz, le lac Kivu présente un potentiel énergétique incommensurable pour la province.
Le Rwanda voisin, qui a débuté les travaux dexploration au même moment que la Rdc, avait déjà mis en place sa première centrale à gaz qui produit 26 mégawatts. Mais en République démocratique du Congo, le statu quo semble perdurer à cause de la problématique de passation des marchés liée à cette exploitation.
Pourtant, plus de deux millions dâmes vivent autour de ce Lac Kivu. Lequel a un potentiel énergétique très considérable. Selon les experts, il existe déjà une technologie dextraction qui peut correctement séparer le gaz de leau, et produire de lélectricité sans porter atteinte à l'environnement.
Les populations riveraines du Lac Kivu nutilisent comme principale énergie que du bois de chauffe et son charbon pour la cuisson, exerçant ainsi une forte pression sur les îlots des forêts existantes encore pendant cette période où les effets des changements climatiques sont très palpables partout à travers le monde.
D'autre part, les organisations de la Société civile ne cessent dalerter lopinion nationale et internationale sur les menaces qui pèsent sur les êtres vivants qui sont autour du Lac Kivu, vu la grande quantité du gaz quil renferme. Au sein de ce lac se trouvent emmagasinés plus de 57 milliards de mètres cubes du gaz méthane qui continuent à saccumuler au fond de leau.
Ce gaz méthane du Lac Kivu est accompagné du dioxyde de carbone (C02), dorigine mantellique, qui peut séchapper par leffet dun renversement du lac. Léchappement pourrait être donc provoqué par un séisme, un glissement de terrain en soulevant ce C02 liquide dans la surface. Or, le C02 liquide est une fois et demie plus lourd que lair normal.
Cela est à lorigine des morts par asphyxie des troupeaux et des hommes.
Selon la Société civile, cette réalité est déjà vécue, bien quà petite échelle, dans ce lac au niveau de Kabunu. Mais ce quil faut surtout éviter à tout prix, cest ce qui est arrivé aux lacs Nyos (Lwi) en 1986 (1746 morts) et Monoun en 1984 (37 morts) au Cameroun et Dieng en 1974 (Indonésie).
Face à cette situation, les acteurs de la Société civile de la Rdc disent ne comprennent pas lattitude quaffichent le Ministère des Hydrocarbures et ses services, « alors que les études sur lexploitation de ce gaz méthane ont été déjà réalisées et conclues il y a plus de 10 ans. Létat avait même lancé des appels doffres », a affirmé autrefois M. Alain Botoko, président de lOng ESSF (Environnement sain sans frontières).
Lepetit Baende