Le processus électoral en cours au pays intéresse aussi les investisseurs et les opérateurs économiques. Selon le professeur Mabi Mulumba, président de la commission économique et financière du Sénat, la RDC ne pourra enregistrer de nouveaux investisseurs quaprès les élections prévues le 23 décembre de cette année car ils ne souhaitent pas prendre le risque.
Selon le professeur Mabi, les opérateurs économiques ainsi que dautres investisseurs déjà présents au pays sont sensibles au processus électoral.
Il est difficile pour le moment de dire quest-ce que la décision du président de ne pas briguer un troisième mandat apporte comme point positif à la situation économique du pays. Il faut par contre noter que les opérateurs économiques sont très sensibles au processus électoral en cours. Les investisseurs présents au pays vont continuer à investir comme dhabitude mais les nouveaux investisseurs, eux, pourront attendre la fin du processus, a dit à DESKECO.COM le professeur Mabi Mulumba.
Entre-temps, lEtat peut se servir de lembellie des matières premières.
Mais déjà comme les cours de matières premières se sont améliorés et avec le prix du pétrole qui augmente, cela peut aider le trésor public à avoir plus des ressources financières, a-t-il ajouté.
Depuis plusieurs mois, les importations en RDC ont sensiblement baissé suite à des différentes manifestations organisées dans quelques villes du pays pour exiger lalternance démocratique. Les opérateurs économiques, à travers la Fédération des entreprises du Congo (FEC) ont, plusieurs fois émis le voeu de voir la situation politique se dénouer pour permettre à léconomie nationale de retrouver sa stabilité.
Willy Akonda et Andie Nsoki (Stagiaire de lUCC)