Le ministère de l'Agriculture, Pêche et Élevage, doit générer pour le compte du Trésor public 10 598 253 199 CDF, soit 6,08 millions USD, de recettes. C'est la même prévision budgétaire pour l'exercice 2018.
Pour les mêmes prévisions en 2018, le ministère de l'Agriculture, Pêche et Élevage a enregistré une contre-performance au premier semestre. En effet, jusqu'à fin juin 2018, sur des prévisions de 5 299 126 600 CDF, le ministère de l'agriculture a réalisé 4 520 442 348 CDF, soit un taux de réalisation de 85,3%.
Le ministère du budget explique cette contre-performance par la non exécution de missions mixtes de contrôle DGRAD et le service ;le conflit de compétence avec d'autres services uvrant aux postes frontaliers ;la non exécution du budget d'investissement et de moyens de communication (interne, connexion au système Sydonia Word).
Les Projections des assignations de 2019 reposent sur des préalables suivants qui se présentent comme des défis pour le ministère de l'agriculture : "l'organisation des missions d'encadrement et de suivi de la mobilisation des recettes du secteur entre la DGRAD et le service d'assiette; la signature d'un arrêté ministériel fixant le taux de taxation en application de l'ordonnance-loi du 13 mars 2018 portant nomenclature des droits, taxes et redevances du pouvoir central à percevoir à l'initiative du ministère de l'agriculture ; le renforcement des capacités du service ( equipement, matériel, formation, motivation) :la connexion du service Sydonia Word de la DGDA et formation des experts à ce système pour un meilleur suivi des mouvements des recettes du secteur".
Ce niveau d'assignation des recettes pour le compte du Trésor public est faible pour un pays comme la République démocratique du Congo qui dispose de 80 millions d'hectares de terres arables. Ceci signifie que l'activité agricole est faible en RDC.
Amédée MK